» Nous avons répondu à l’invitation du gouverneur de province qui a voulu rencontrer le presbytérium de Kananga en rapport avec notre contribution à la construction de la paix au Kasaï ; nous avons essayé de voir avec lui quelle a été l’évolution de la situation depuis qu’il avait reçu le mémo qui lui a été envoyé par le presbytérium de Kananga et nous avons salué ensemble positivement l’évolution et nous nous sommes donnés des tâches à faire; c’est autour de ça que nous nous étions réunis, il n’y avait pas des points qui fâchent, absolument pas. » , a lâché un prêtre catholique au sortir de cette audience .
En mars dernier , dans un dossier d’une dizaine de pages du presbytérium de Kananga une trentaine de cas d’insécurité étaient recensés depuis 2017 dans la ville. Le document présente avec précision des dates, des noms, des lieux où ont eu lieu ces incidents. Parmi les incidents sécuritaires, les prêtres signalent notamment des kidnappings qui ont été opérés quelque fois par des hommes en uniforme des FARDC.
Outre des arrestations arbitraires et des cas d’extorsion que reprochent le clergé aux forces de l’ordre dans le mémo, les prêtres recommandent aux forces de l’ordre de cesser de provoquer la population en exhibant les armes : « rompre avec la culture de la gâchette facile et des arrestations arbitraires, sous prétexte de traquer des miliciens et de chercher à gagner la confiance de la population », indiquait le mémorandum.
Sylvain Mukendi
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