RDC-Kananga : Lucha exige la libération de deux officiers de la police arrêtés lors de la marche contre la machine à voter

Marche des militants de la Lucha à Kinshasa

Interpellés lundi dernier pour n’avoir pas empêché la tenue de la marche organisée par Lucha contre la machine à voter, les deux responsables du groupe mobile d’intervention (GMI) sont toujours en détention, selon un communiqué publié ce vendredi par le mouvement citoyen.

« La Lucha section de Kananga condamne avec la dernière énergie l’arrestation du capitaine Kaseme Kaseme et du commissaire Mukengeshayi Tshibangu, tous responsables du Groupe Mobile d’Intervention (GMI) de la Police Nationale Congolaise, qui n’ont pas exécuté les injonctions politiques leur imposées par les ennemis de la démocratie lors de son sit-in du 3 septembre 2018 », dit Lucha rappelant que la manifestation était autorisée par le maire de Kananga.

Le mouvement citoyen se dit “solidaire” avec les deux officiers et exige leur libération sans conditions.

« La Lucha Kananga qui compatit avec les familles de ces derniers (…) promet d’organiser un sit-in pour exiger et obtenir leur libération », ajoute le communiqué qui exhorte d’autres responsables de la police « à ne pas exécuter les injonctions politiques car la police est apolitique ».

Le gouverneur du Kasaï Central, Denis Kambayi a accusé la police de “passivité”.

A Kananga comme dans d’autres villes du pays, la Lucha avait organisé lundi 3 septembre dernier une marche et le sit-in pour protester contre la machine à voter, et exiger l’extirpation de 16% d’électeurs sans empreinte digitale du fichier électoral.

Sosthène Kambidi

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