Boshab recalé, élections hypothétiques

Boshab recalé, élections hypothétiques

Faut-il encore croire à l’organisation des élections locales, municipales, urbaines voir même les provinciales? A l’allure où vont les choses, ces scrutins deviennent hypothétiques. Ce n’est pas la rédaction de C-News qui le dit mais plutôt le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Le Président de la Chambre basse du Parement a fait savoir au Vice premier ministre chargé de l’Intérieur que la proposition de Loi amené devant les élus nationaux renferme des graves lacunes.

Pour Minaku, il y a des circonscriptions où il n’y a pas d’électeurs mais il y a des sièges à pourvoir. Et aussi des groupements qui n’existent pas. Conséquence, difficile de recevoir un tel texte et Evariste Boshab était de nouveau obligé de rentrer avec sa proposition. Depuis qu’il est aux affaires rien ne semble marcher pour lui. On dirait que le Vice premier ministre en charge du Budget est poursuivi par un signe indien. Recalé en janvier dernier puis avant la fin de la session de mars, Evariste Boshab n’arrive pas à convaincre. Que le Président de l’Assemblée nationale, secrétaire général de la Majorité Présidentielle de surcroit recale l’ancien secrétaire général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD) passé Vice premier ministre au terme d’une Ordonnance présidentielle en décembre dernier montre à suffisance que le texte de Boshab est bâclé.

Dans ces conditions, à en croire Henry Thomas Lokondo, un des élus nationaux et membre actif de la Ma¬jorité présidentielle qui n’a pas souvent sa langue dans sa poche, il faut dire adieu aux locales, municipales et urbaines prévues en octobre prochain. Des doutes viennent aussi s’ajouter sur l’organisation des provinciales. S’il faut tenir compte des majeurs qui doivent être enrôlés selon l’opposition, les élections de Malu-Malu deviennent hypothétiques. D’où, les discussions sur le schéma de la priorité aux législatives et présidentielles de novembre 2016 reviennent sur toutes les langues dans des salons huppés de la capitale. Il se dégage que pour ces élections, il y a encore suffisamment du temps et que des partenaires ont promis la main sur le coeur de contribuer pour la bonne tenue de ces élections.

CHRIS WADOL

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