Journée Mondiale du Livre : les Congolais conviés à renouer avec la lecture

Le Phare


A  l’initiative des éditions Médiaspaul et Pauline, le lancement de la
troisième édition du festival du livre et du droit d’auteur a eu lieu
hier mardi 23 avril 2019 à la Place des Evolués, dans la commune de la
Gombe. Ce festival, qui va se clôturer le 28 avril prochain et cadre
avec la Journée Internationale du Livre, est placé sous le thème : «
Lire, c’est mon droit ». L’objectif visé est de stimuler le goût de la
lecture auprès des écoliers, étudiants ainsi que des professionnels en
ce jour où la communauté internationale célèbre la Journée Mondiale du
Livre.

        Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la
Presse Ecrite (Acofepe), Grace Ngyke Kangundu, a indiqué que cette
journée a coïncidé avec  la clôture de la 1ère édition de la campagne
de collecte des dons des ouvrages intitulée : « lire pour rire, lire
pour apprendre et pour se cultiver ».Cette campagne de collecte des
livres permettra d’équiper certaines écoles dépourvues de
bibliothèques. L’objectif visé à travers cette collecte d’ouvrages,
selon Grâce Ngyke, est de faire la promotion de la lecture.
        Pour la Révérende Sœur Generose Sibay, coordonatrice du festival du
livre et de la Bible(Felibi), le grand problème qui se pose dans le
domaine de la lecture et qui a suscité l’organisation de cette foire
du livre est le fait que de moins en moins de Congolais s’intéressent
à la lecture.
        Et, il y a un problème de fond car, si un peuple ne s’intéresse  plus
à la lecture, la société ne peut pas se développer. Sans la lecture,
il est impossible d’atteindre un développement humain, spirituel et
intellectuel de l’être humain.
        Raison pour laquelle tout le monde devrait sortir de ses bureaux,
bibliothèques, pour se rendre à la place publique pour expliquer à la
population le bien-fondé de la lecture. Le constat fait,  selon la
révérende sœur Generose Sibay, est que le peuple congolais ne
s’intéresse pas à la lecture. Aussi, le phénomène des réseaux sociaux
joue un rôle important dans ce désintéressement vis-à-vis de la
lecture. Car, la jeunesse montante s’intéresse beaucoup plus au
numérique. Par contre, à l’époque, il n’y avait pas de distraction en
dehors des livres. A côté de ses réseaux sociaux, il y a la télévision
qui constitue une source de distraction par cette jeunesse.
        Cette foire du livre cadre avec un développement durable et vise à
relever le défi de la vulnérabilité économique et de la précarité de
la chaine du livre en RDC. Selon  la coordinatrice de Felibi, c’est
dans le livre qu’on trouve ce qui conduit au développement durable. La
société congolaise n’engage pas les écrivains et n’encourage pas non
plus l’importation des livres, ni les éditions du livre à la portée de
tout le monde.    Yves Kadima

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