FÉLIX TSHISEKEDI À L’HEURE DE L’ASSAUT FINAL.

Tribune de Dominick Xavio Tshimanga

Le danger imminent qui guette le Chef de l’état ne peut provenir que de ses actuels alliés qui n’attendent que faire sauter le dernier verrou du pouvoir qu’il détient en l’asphyxiant davantage lors de la mise en place du gouvernement tant attendu.

Pour s’en sortir, le chef de l’état doit anticiper en lançant un assaut final reposant sur trois axes vitaux, à savoir :
1. La Dynamique militante ou combattante : Avoir libéré les médias et l’espace public pour une liberté d’expression et le droit de manifester est un véritable enjeu politique et un signal fort pour tout pouvoir démocratique. Cependant, ce champ ne doit pas rester un domaine réservé au seul camp adverse qui s’y exerce sans un droit de réponse de la famille politique du chef de l’état ou des alliés qui l’accompagnent dans son action. Le rôle d’une telle dynamique devra être de répondre par des méthodes réfléchies et pacifiques à tout acte visant à déstabiliser les initiatives du chef de l’état.

J’illustre : le président de la république annonce le déboulonnage, un mécanisme de combat pour éradiquer les anti-valeurs de l’ancien système. Seules les voix de ses actuels alliés se sont levées pour dénoncer ce qu’ils ont appelé « la chasse aux sorciers ». J’ai vu le chef de l’état se battre et se défendre tout seul sur ce front, pendant que les militants tout autour de lui, qui ont le rôle de vulgariser et soutenir ce mécanisme, passaient leur temps aux selfies et à la contemplation, lors du périple américain, ou se battent bec et ongles dans la guerre de positionnement.

La mise en place d’une efficace équipe de communication est impérativement nécessaire.

2. La Dynamique institutionnelle. Celle-ci est utile au Chef de l’état pour créer un équilibre dans le rapport de force avec ses alliés actuels. Cette dynamique à trouver dans les rangs des alliés classiques et traditionnels du président de la république, peut lui donner un souffle de 40 à 45% de force sans compter les éventuelles défections dans les rangs du FCC, lesquelles peuvent ramener ce souffle à force égale ou vers une majorité.

3. La restructuration et le contrôle total de son cabinet. Il est normal qu’après une victoire à une élection présidentielle on pense à récompenser ses lieutenants, amis et connaissances etc. Cette pratique est aussi valable pour les pays qui se disent plus civilisés. Ceci peut, dans la mesure du possible, permettre un maintien de ceux qui auront su démontrer leurs compétences et expériences ; mais aussi un remerciement de ceux qui ne se seront pas distingués. J’estime pour ma part que si le chef de l’état veut réussir, il est temps qu’il restructure de fond en comble l’équipe tout autour de lui et surtout créer une cellule d’ETUDES et STRATEGIES axée essentiellement sur deux critères à savoir : expériences et compétences démontrées.

Après une évaluation de 100 jours d’exercice qui se sont soldés par un bilan relativement positif, malgré plusieurs difficultés rencontrées quant au contrôle de ce qui relève du domaine régalien, j’estime pour ma part que l’heure soit à la prise de grandes décisions. Le seul moyen pour réussir sur le trois ans effectifs du pouvoir.

Sans toutes ces recettes, le danger qui guette Félix Antoine est tel que les labos du FCC ramènent la misère du peuple à son plus haut niveau pour faire de tous les opposants des charlatans et fanfarons.

Ce n’est qu’une alerte.

DXT

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