LePhare

L’Université Catholique du Congo (UCC) vient de lancer sur le marché
de l’emploi 354 diplômés, dont 9 docteurs. C’est ce qui ressort du
bilan présenté lors de la cérémonie de collation des grades
académiques et de clôture de l’année académique 2018-2019, organisée
le mercredi 31 juillet 2019, dans son amphithéâtre du campus de
Limeté. 148 gradués, 169 licenciés, 4 diplômés d’études approfondies,
1 diplômé en master des Affaires, 23 diplômés en agrégation et 9
docteurs : telles sont les statistiques de l’année académique
2018-2019.
        Il convient de signaler que l’UCC organise des enseignements en
Economie et Développement, Droit, Sciences politiques, Communication
sociale, Théologie, Philosophie, Droit Canonique et Agrégation.
        Le Recteur de l’UCC, l’Abbé Léonard Santedi Kinkupu, a souligné que
l’année académique, ouverte le 15 octobre 2018, s’est achevée le 31
juillet 2019 sur une note positive. Il a aussi signalé que l’UCC a
produit au total 354 diplômés dans ses différentes facultés.
        «  Contre vents et marrées, dans les vicissitudes et les turpitudes
des réalités multiformes de notre société, nous avons tenu tête dans
le respect de notre calendrier et, sans baisser les bras, nous avons
travaillé pour assurer à nos étudiants un enseignement de la plus
haute qualité. C’est dans cette mesure que notre université est
réellement une lumen super flumen, une lumière qui surplombe le
fleuve, pour éclairer notre société et lui apporter des jeunes pétris
de science, de culture et d’humanité ; bref une vraie universitas au
sens médiéval de ce mot, lieu de fabrication du savoir, de laboratoire
d’humanisation,  pépinière et germoir de l’élite intellectuelle,
éthique et spirituelle   au service de l’Eglise et de la  nation »,
a-t-il indiqué.
        « C’est dans cette perspective que nous sommes restés constants dans
nos efforts pour la modernisation de l’UCC, à tel point que les
résultats du processus d’innovation et de rénovation de notre Alma
Mater sont bien tangibles aussi bien sur le plan académique et
scientifique que sur le plan des partenariats entre l’UCC et d’autres
universités du monde. C’est ici le lieu de signaler que dans le cadre
de la mobilité des étudiants,  cette année, nous avons reçus des
enseignants et étudiants de l’Université de Montréal, qui sont venus
suivre un séminaire et organiser un colloque avec notre Faculté de
Théologie. L’expérience va s’étendre à d’autres Facultés. Toutes ces
innovations relèvent de la vision qui nourrit notre ambition de faire
de l’UCC une université d’excellence et de référence au cœur de
l’Afrique. Oui ! Tel est notre rêve. Et je reste convaincu qu’une
telle université ne pourra qu’attirer davantage de jeunes de tous les
horizons », a-t-il martelé.
L’Abbé Léonard Santedi a poursuivi : « je ne peux passer sous silence
l’organisation, par nos différentes Facultés, de diverses journées
scientifiques, pour la plupart à dimension internationale et
interdisciplinaire. Nous avons été appelés à redynamiser la qualité de
nos enseignements, de nos recherches. La valeur d’une université se
mesure aussi par la qualité de ses publications. Et justement sur ce
point, la moisson a été abondante. En témoignent ces nombreuses
publications dans toutes les Facultés : revues, journées, mélanges,
ouvrages collectifs, publications des professeurs. Il n’est pas
exagéré de dire qu’il faudrait venir à l’UCC pour trouver cette gamme
prodigieusement variée des publications de qualité. Je mentionne
également la soutenance publique de plusieurs thèses doctorales dans
nos diverses Facultés. Toutes ces réalisations, on s’en convainc, sont
la preuve de la grande productivité de notre Alma Mater. Notre
université connaît  de plus en plus une expansion remarquable et
remarquée, et nous demeurons déterminés à assurer des enseignements
scientifiques de qualité, à favoriser des recherches de haute portée
scientifique, qui permettent aux bénéficiaires de répondre aux
exigences de construction de notre pays et de notre Eglise ».
Le recteur de l’UCC a relevé que des réformes et de nouveaux cours ont
été introduits dans le programme d’étude de certaines facultés, dans
le souci de viser l’excellence, en l’occurrence la Faculté d’Economie
et Développement et la Faculté de Droit. La Faculté de Théologie ouvre
un nouveau Master en Théologie et Santé publique. Dans la même optique
de l’excellence, il y a des réalisations telles que la redynamisation
de l’Ecole doctorale, le fonctionnement du SEDIP pour assurer la
diffusion des publications, la réouverture du CERA, l’introduction du
cours d’italien pour ouvrir aux étudiants les horizons des universités
italiennes, etc.
 Il a profité de l’occasion pour confirmer l’ouverture et le
fonctionnement, dès le 15 octobre prochain,  de la nouvelle Faculté
des Sciences Informatiques. Quant à la Faculté de Médecine, dont la
création a déjà été agréée par la CENCO, elle ouvrira ses portes en
octobre 2020.
Il a révélé que le Comité de Direction a créé une bourse d’études
dénommée « Bourse UCC ». Alimentée sur fonds propres, elle couvre la
scolarité de 15 étudiants les plus brillants, mais de conditions
financières modestes, en vue de les aider à achever leurs études. Dans
la même perspective de l’innovation, l’UCC entend créer le « Job des
vacances », une structure destinée à donner de l’emploi aux étudiants
pendant les vacances pour assurer la permanence dans certains services
de l’Université. A l’issue de ce job, une petite rémunération sera
remise aux étudiants sélectionnés.
Il a précisé que toutes ces réalisations et innovations ont un coût,
de même que la construction, l’ameublement et l’équipement des
bâtiments.. Conscient de cette réalité, le pouvoir organisateur de
l’UCC a décidé de revoir, légèrement à la hausse, les frais
académiques dès l’année académique prochaine.
                           Murka