Selon la source, ce projet vise notamment, à améliorer de façon substantielle la gestion et la diffusion des données statistiques, d’établir en temps réel des liens directs sur les données entre la BAD et les agences nationales de statistiques, ainsi qu’entre les banques centrales et les ministères de tutelle des pays africains, d’une part, et associer les pays les uns aux autres , ainsi qu’aux partenaires de développement extérieurs, d’autre part.

Les agriculteurs, indique la source, n’ont pas souvent accès au chaine de valeurs, aux entreprises et au soutien technique à cause de  l’augmentation de la population, surtout en Afrique et de la disponibilité et l’accès difficile à la nourriture. Ces limitations peuvent ainsi les empêcher à accroitre leur productivité et revenus, ajoute la source.

C’est dans ce contexte que la BAD a initié ledit projet consistant à promouvoir la collecte, le suivi et le partage de l’information agricole avec les agriculteurs, poursuit le document. Pour la source, ce projet fournira ainsi une occasion unique de soutenir les petits agriculteurs, d’accroitre leur productivité et leur revenu, de créer des emplois et la croissance économique à long terme à travers un système de conseil en temps réel.

Le projet utilisera dans sa phase principale, des enquêtes numériques notamment, la collecte en temps réel à l’aide des nouvelles technologies.

Objectifs et déroulement du projet

Ce projet a pour objectifs principaux, de développer un répertoire des exploitants, de construire un référentiel agricole numérique agricole, de collecter les prix alimentaires déjà en place aux marchés et auprès des producteurs, de forger des partenariats sur les données et d’établir un réseau d’échange et de conseil agricole, signale la source.

Le projet commencera par le développement du répertoire agricole, renseigne le document, avant d’expliquer que cette partie consistera à une enquête auprès des agriculteurs pour recueillir des informations relatives à la taille des exploitants agricoles, au type de culture et de bétail, l’accès à l’irrigation et les types d’intrants. Cette enquête, note la source, s’appuie sur le personnel du ministère qui va travailler en étroite collaboration avec les agriculteurs pour remplir les formules.

La 2^ème partie du déroulement de ce projet est de construire un référentiel numérique agricole et consistera à recueillir les prix des produits aux marchés et à la ferme, conclut la source. ACP/Makanga