La dynamique de l’Opposition réitère son refus au dialogue politique

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Opposés au dialogue, les acteurs de la dynamique de l’Opposition réfléchissent sur les voies et moyens de faire respecter strictement la Constitution.

Dix mois après la signature de leur contrat de confiance, les acteurs de la dynamique de l’opposition politique sont en convention. C’est depuis hier mercredi 4 novembre a Fatima dans la commune de la Gombe, que Vital Kamerhe (UNC), Eve Bazaïba (MLC), Martin Fayulu (ECIDE), Jean-Lucien Busa (CDER), Gabriel Mokia (MDCO), Mwenze Kongolo, Jean-Claude Vuemba (MPCR) et les autres, font le point des actions communes menées afin d’envisager la suite avec assurance et détermination.

Dans son mot de circonstance, le modérateur Martin Fayulu a projeté l’issue de trois jours de travaux « Nous devons pouvoir être en mesure de rassurer le peuple congolais, quant à notre détermination à faire respecter strictement la Constitution, sauver la République et donner à notre peuple des raisons d’espérer d’un avenir meilleur par la déclinaison des résolutions fortes et appropriées ».

S’agissant du dialogue, les opposants de la dynamique réitèrent leur position de non partants. Parmi les raisons, le modérateur de la dynamique a rappelé que, pendant près de trois ans, l’opposition a demandé sans succès, le dialogue à Joseph Kabila et sa mouvance. L’objectif était de résoudre les difficultés posées par les élections de 2011.

Au-delà, tous les autres élans d’approche opposition- majorité ont été arrêtés au motif qu’il n’y avait pas crise en RDC qui pouvait justifier le dialogue, a souligné Martin Fayulu pour expliquer les suspicions du glissement portées sur le dialogue préconisé actuellement.

Dans la foulée, la dynamique de l’opposition a dénoncé ce qu’elle considère comme des manoeuvres de la majorité destinées à violer la Constitution dans l’objectif d’éviter des élections en. 2016. L’opposant Fayulu a énuméré notamment « la collaboration difficile avec la Monusco, devenue soudain un témoin gênant; la proposition de loi relative e l’organisation du référendum constitutionnel introduite à l’assemblée nationale par deux députés de la majorité; l’initiation d’un dialogue devenu inopportun, asubstancié et inutile parce que visant à contourner l’article 220 de la Constitution en vue d’empêcher la tenue des élections nationales dans les délai constitutionnels; la nomination des commissaires spéciaux en violation flagrante et intentionnelle de la Constitution ; la décapitation de la Céni, etc.

 

Par Pitshou MULUMBA

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