Sous nos yeux, une histoire falsifiée !

Il y a eu et il y a toujours des morts au Congo-Kinshasa, victimes d’une guerre perpétuelle intensifiée au cours des années 1990. Accepter qu’il y a eu  »une alternance pacifique » et célébrer cela au pays de Lumumba est un déni du réel.Que plusieurs cerveaux congolais ne soient pas programmés pour comprendre ce déni du réel congolais est un exploit réalisé par la guerre perpétuelle et d’usure. Elle avait et a encore dans ses objectifs la manducation des cœurs et des esprits. Pour ce faire, elle présente des moments du  »talk », ce temps d’accalmie, comme étant la fin du  »fight ». Pourtant, la stratégie à laquelle cette guerre est celle du  »talk and fight ». L’illusion serait de croire que le temps du  »talk » signe la fin du  »fight ». Non.  »Parler, dialoguer et guerroyer » est une seule et même stratégie. La preuve : des morts à l’Est et dans plusieurs autres coins du pays ; des terres débarrassées de leurs propriétaires naturels pour une prochaine balkanisation du pays.

Comprendre ceci n’est pas facile sans une connaissance de  »la nature de l’adversité et de l’adversaire réel » se cachant derrière toutes  »les marionnettes des Grands Lacs », celles d’hier et celles d’aujourd’hui et toutes tendances confondues.

 »La superclasse mondiale » initiatrice de la guerre perpétuelle contre les Grands Lacs Africains et les peuples congolais est comparable à un pitbull. Quand il a enfoncé ses crocs dans sa proie, il ne la relâche pas avant de l’avoir brisée.

Transformer les moments du  »talk » en moments festifs suivants des  »élections-pièges-à-cons » est une façon de participer à la réalisation des objectifs de la stratégie du  »talk and fight ». La preuve : les monuments de nos martyrs, victimes de cette stratégie, ne sont pas érigés. Ils ne sont même pas cités au cours des  »discours officiels ». Résister contre  »la stratégie du pitbull » est une question de vie ou de mort pour le  »nous collectif ».

Dieu merci ! Des compatriotes refusant cette falsification de l’histoire protestent. Certains parmi eux ont écrit des livres pour les générations actuelles et futures. Ils contribueront de l’une ou de l’autre façon à la déprogrammation des cerveaux colonisés.

Babanya Kabudi

Génération Lumumba 1961

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