Kasaï Central : les barrières persistent sur les routes en dépit de l’ordre du ministre de l’Intérieur

ACTUALITE.CD

Des barrières sont encore visibles sur plusieurs tronçons routiers dans la province du Kasaï Central en dépit du message du Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur du 22 février dernier, ordonnant la suppression de toutes les barrières érigées sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo (RDC).

Dans le territoire de Kazumba, des barrières de la Police de circulation routière (PNC) et de l’armée empêchent la population de se déplacer librement, alerte la société civile locale.

« A la sortie de Kananga au niveau de Bena Mande,  les éléments de la police de circulation routière ont placé un poste en face du bureau du péage. Après paiement du péage,  les usagers sont obligés de se présenter au bureau de la PCR. Même décor à Matamba (25 Kilomètres de Kananga). Dans tous ces postes de la PCR,  les usagers sont obligés de verser entre 2500 Fc et 5000 Fc », indique la société civile qui révèle que la PCR a placé d’autres barrières à l’entrée et à la sortie de la mission catholique Ndekesha, 7 Kilomètres du siège du territoire.

« Ce qui est grave, c’est la barrière de l’armée à la bifurcation de Mombela, 140 Kilomètres au Sud-Est de Kananga où même les passages des vélos sont soumis au paiement du droit de la barrière », regrette la société civile qui en appelle à l’implication des autorités provinciales.

Tous les efforts pour avoir la réaction du commandant de la PCR et du ministre provincial des transports à Kananga n’ont pas abouti.

Dans un  message adressé à  tous les gouverneurs des provinces en date du 22 février, le Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur a écrit : « …vous instruire stop sur ordre presirep stop toutes affaires cessantes stop et des réceptions présent message stop procéder suppression toutes barrières érigées sur étendue vos juridictions respectives stop entravant gravement mouvements de circulation des personnes et des biens stop sur axes routiers et réseaux fluviaux stop ainsi que autres moyens de transport des personnes ».

Sosthène Kambidi

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