Delly Sessanga : “nous nous sommes débarrassés de ce bureau qui était un frein à un débat démocratique au sein de l’Assemblée nationale”

actualite.cd
Le député national Delly Sessanga/Ph ACTUALITE.CD

Le député national Delly Sessanga/Ph ACTUALITE.CD

Le député national Delly Sessanga estime que le départ du bureau Mabunda était opportun au regard du climat qui ne favorisait pas le débat au sein de l’Assemblée nationale. Pour l’élu de Luiza (Kasaï-Central) c’est le cadeau qu’il fallait donner aux congolais.

“Le plus beau cadeau qu’on puisse offrir au peuple congolais c’est bien celui-là. Aujourd’hui il s’est passé ce que le peuple attend depuis longtemps, des dirigeants capables de s’assumer. Nous nous sommes débarrassés de ce bureau qui était un frein à un débat démocratique au sein de l’Assemblée nationale”, a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD.

Et d’ajouter:

“Leçon de démocratie et de responsabilité. Des députés se sont assumés depuis le début jusqu’à présent, aujourd’hui c’est un tournant dans l’histoire de ce pays, un tournant dans l’histoire de ce parlement car c’était un bureau qui était irresponsable. Ici c’est une grande victoire pour le peuple et un avenir qui s’écrit différemment désormais. On peut voir les choses différemment, sur la question des réformes, sur la question du fonctionnement des institutions, sur la collaboration des institutions entre elles, je crois qu’on peut voir le pays de manière différente désormais”.

484 députés sur 500 avaient pris part à cette plénière. Tous les ténors de l’ancienne mouvance présidentielle dont Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, étaient présents à cette plénière cruciale dans le bras de fer entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.

Finalement, Jeanine Mabunda et son bureau sont tombés, mais pour certains caciques du Front Commun pour le Congo, le vote de jeudi à l’Assemblée nationale n’est qu’un accident de parcours.

Seul , le sort du questeur adjoint du bureau Mabunda n’a pas été connu. Malade et hospitalisée de suite d’un AVC, la plénière a jugé, humaine de reporter son sort. Le président du bureau d’âge qui a proposé cette démarche a expliqué qu’il ne faut pas condamner quelqu’un sans qu’il n’ait assuré sa propre défense. La plénière souveraine a souscrit à cette démarche.

Berith Yakitenge

 

Leave a comment

Your email address will not be published.


*