Le leader des Fonus, Joseph Olenghankoy a été reconnu cerveau moteur de la distribution des tracts. Il est le meneur de ce mouvement qui a porté atteinte à la sureté de l’état, ont confirmé les hauts magistrats cités par les avocats de l’accusé. C’est lui qui est le principal instigateur, c’est lui qui a instruit trois cadres de son parti à jeter les tracts partout dans la ville de Kinshasa, incitant la population au soulèvement. Le leader des Fonus qui a été longuement entendu lundi au parquet général de la Gombe, a rejeté toutes ces accusations en bloc.  M. Olenghankoy ne peut pas être incriminé de ces faits infractionnels de lors qu’il n’a jamais commis la moindre infraction de porter atteinte à la sécurité de l’état. Ces allégations sont purement mensongères, a dénoncé le député Emery Okundji qui rappelle que son leader ne se reproche de rien. Le multipartisme est autorisé dans notre pays et les Fonus ont exercé leurs droits en tant que parti politique, explique-t-il. Pour lui, il n’y a pas de tracts parce que le message a été bien identifié et même le nom du parti mentionné en grand. Il appelle l’appareil judiciaire à ne pas tomber dans l’arbitraire. Quand on dit que nous allons utiliser l’article 64 de la constitution mais on sensibilise la population parce que cet article est prévu dans la constitution. D’ailleurs, nous faisons du civisme politique demandant à la population de respecter les biens publics et privés, ajoute Okundji. L’enfant terrible de l’opposition a comparu en compagnie de Madame Kapinga, la coordonnatrice de son parti et de deux candidats députés provinciaux des Fonus présentement écroués à la prison centrale de Makala. Après ce premier round, un nouveau rendez-vous est fixé le 27 décembre prochain toujours au parquet général de la république.