Flash: jurisprudence haïtienne en RDC. En cas de glissement, «président intérimaire» selon G7

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Vraisemblablement la jurisprudence haïtienne a fait des émules en RDC. Le G7, plateforme proche de Moïse Katumbi, vient d’avancer le schéma d’un «président intérimaire» en RDC si jamais les élections, surtout présidentielle, n’étaient pas organisées dans le délai constitutionnel. C’est-à-dire en novembre 2016. Exit donc le président Kabila dans cette hypothèse. Le président intérimaire aura 120 jours pour organiser les élections. C’est le scénario que propose le G7 si jamais les élections n’étaient pas organisées à bonne date selon son président Charles Mwando Nsimba. (voir communiqué G7 ci-dessous). Pas sûr que le schéma annoncé ce samedi 20 février 2016 par celui que l’on surnomme «le lion du Katanga», soit du goût de la Majorité présidentielle qui ne jure que par le principe de la continuité des services publics. Principe, selon eux, qui postule que Kabila reste en fonction jusqu’à l’élection de son successeur. Dans son communiqué, le G7 continue à soutenir qu’il est toujours possible d’organiser les élections «à bonne date», c’est-à-dire dans les délais constitutionnels. Le G7 se base sur le travail des experts de l’OIF, qui avait conclu que la fiabilisation du fichier électoral corrompu de la Ceni prendrait 3 mois. Donc, le schéma d’un nouveau fichier, vu du G7, est une manoeuvre pour retarder les élections. En outre, le G7 rejette le dialogue tel que prôné par le chef de l’État. A la place, il préconise «les négociations directes entre politiciens». Enfin, le G7 fustige le silence de la communauté internationale sur les violations des droits humains. Le G7 vient d’accentuer la pression sur le président Kabila en demandant à la communauté internationale de le pousser à respecter la Constitution.

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