RDC: le G7 et la Dynamique de l’opposition sollicitent l’accompagnement de la population

La police nationale empêche la tenue d’une réunion de l’opposition à Kisangani (Tshopo). Le 27 février 2016. Photo Radio Okapi.

Le G7 et la Dynamique de l’opposition demandent à la population de les accompagner dans leur lutte commune pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel.

Ces deux plates-formes de l’opposition ont lancé cet appel, samedi 27 février, au cours d’une conférence de presse tenue, à Kinshasa.

A l’occasion, elles ont réaffirmé leur unité jusqu’à la victoire effective de leur lutte commune.

Le modérateur de la Dynamique de l’opposition, Joseph Olengankoy Mukundji, explique le sens de  ce combat:

«La Dynamique de l’opposition et le G7 ont démontré à la face du monde qu’à aucun moment ils seront divisés jusqu’à ce qu’ils vont conduire et canaliser l’aspiration de peuple notamment le respect de la constitution, des droits de l’homme, de la démocratie et des élections».

Il a appelé la population congolaise à faire confiance au G7 et à la Dynamique de l’opposition.

Activité de l’opposition empêchée à Kisangani

La police nationale a empêché, le même vendredi, la cérémonie de la  sortie officielle de la Dynamique pour l’unité de l’opposition et  le G7, à Kisangani (Tshopo).

Les policiers ont été déployés à l’Alliance Française de Kisangani, où devait avoir lieu cette cérémonie. Tout le périmètre était bouclé. L’ordre d’interdire cette manifestation est venu du Maire de la ville.

Le vice-président du MLC/Fédération de la Tshopo, Paulin Maembo, a qualifié ce comportement de violation de liberté publique, garantie par la constitution de la République.

«Nous sommes très étonnés de voir qu’une manifestation qui s’est fait dans un lieu privé parce que la salle de l’Alliance française est un lieu privé et ça fait partie des installations de l’ambassade de France. C’est un lieu inviolable selon les lois diplomatiques et aujourd’hui nos militants sont dehors et la police les empêche d’entrer dans la salle au motif que nous n’avons pas demandé l’autorisation», s’est-il plaint.

Paulin Maembo accuse par ailleurs le maire de la ville de Kisangani de violer la constitution pour avoir interdit la tenue de cette manifestation.

De son côté, le maire-adjoint de la ville de Kisangani, Ramazani Tabora a indiqué que les organisateurs  n’ont pas officiellement écrit pour informer les autorités compétentes de la tenue cette activité.

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