Paradis fiscaux, Jaynet la sœur de Kabila citée, l’opposant Vuemba révolté et frustré

FIFI KHONDE

La sœur du président sortant rd-congolais, Jaynet Désiré Kabila Kyungu est citée nommément dans le rapport de l’enquête sur les paradis fiscaux à Panama. Le député MPCR, Jean-Claude Vuemba, aussitôt au courant de ce document, s’est dit révolté et frustré.

 L’opposant rd-congolais, a déploré ce côté egocentrique des dirigeants africains, qui n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels. Vuemba voit mal que ces dirigeants africains qui se disent socialistes, puissent cacher le butin de guerre à Panama.

 En ce qui concerne la RD-Congo, Jean-Claude Vuemba suggère au procureur général de la République, Flory Kabange Numbi de se saisir de ce document, qui intéresse les Rd-Congolais, pour poursuivre les coupables. (Ci-dessous l’ article de rfi sur ce scandale)

 ARTICLE DE LA RFI

(Publié le 04-04-2016 Modifié le 04-04-2016 à 05:07)

 «Panama Papers»: des responsables africains impliqués

 Depuis dimanche 3 avril et durant toute la semaine, un consortium de journalistes internationaux dévoile les résultats de neuf mois d’enquête sur les « Panama Papers ». Il s’agit de plus de 11 millions de documents émanant de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux. Entre 1977 et 2015, ce sont plus de 214 000 entités offshore qui ont été créées ou administrées par la seule Mossack Fonseca, dans 21 paradis fiscaux différents et pour des clients de plus de 200 pays. Certains responsables africains figurent parmi ces derniers.

 Selon l’enquête du consortium, de nombreux clients de Mossack Fonseca sont loin d’être des anonymes : célébrités, sportifs, hommes d’affaires mais aussi 140 responsables politiques issus de 50 pays. Mais contrairement à l’Europe et au Moyen-Orient, en Afrique, aucun chef d’Etat en exercice n’apparaît personnellement comme détenteur d’une société offshore.

 Seul l’ancien président soudanais al-Mirghani, décédé en 2008, est directement impliqué. En revanche, on retrouve six proches de dirigeants, comme le neveu du président sud-africain Jacob Zuma, la veuve de l’ex-chef d’Etat guinéen Lansana Conté et le secrétaire particulier du roi du Maroc.

 Une dizaine de ministres et hauts fonctionnaires sont également cités, notamment Jaynet Désiré Kabila Kyungu, députée et sœur du président congolais, le ministre algérien de l’Industrie et des mines, Emmanuel Ndahiro, ancien directeur du renseignement rwandais ou encore Bruno Jean-Richard Itoua, ministre de la Recherche du Congo-Brazzaville.

 Les journalistes soulignent qu’il existe des utilisations légitimes des sociétés offshore, même si ce type d’entité est l’un des outils privilégiés pour l’évasion fiscale. Légitimes ou non, l’existence de ces sociétés et des fonds qui leurs sont associés risque de faire couler beaucoup d’encre, notamment en cette année électorale pour la République démocratique du Congo ou en Afrique du Sud, où le président Zuma fait actuellement face à une procédure de destitution.

 

1 Comments

  1. voilà le matelas des milliards rêvés pour l’organisation des élections en novembre 2016.
    Le Conseiller Luzolo et le procureur de la République pourront nous récupérer cet argent rapidement et arrêter les coupables bien identifiés pour Makala.
    Qui pourrait nous expliquer comment et par quel travail, Kabila a massé autant des milliards en si peu de temps , elle qui est arrivée du Rwanda sans valise ni sac à main et qui n’avait jamais connu un salon de beauté? quel est son diplôme et quel est son cursus professionnel?
    Il y a lieu d’agir vite avant que les mercenaires de détruisent Inga et le Katanga car ils sont déjà infiltrés partout et prêts à opérer.
    Aux Congolais d’avoir le sursaut d’orgueil pour sauver le Congo avant qu’il ne soit trop tard.

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