MOÏSE KATUMBI, OBJET D’UN FAUX « PANAMA PAPERS »

Moise Katumbi, the governor of the Katanga region of the Democratic Republic of Congo and president of the TP Mazembe Lubumbashi football club, arrives for their African Champions league football match against Sewe Sport on March 23, 2014 at the Robert Champroux stadium in Abidjan. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

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Se référant à un vieil article paru dans un obscur média belge, quelques tabloïds paraissant à Kinshasa ont des rapprochements hasardeux qui les ont conduits à créer un Panama papers made in RDC et dont Moïse Katumbi Chapwe, candidat du G7 à l’élection présidentielle 2016, est l’objet.

 L’affaire « Panama papers » a fait un tollé tel que tous les pays du monde ont été secoués. En RDC, certaines personnalités ont été citées par le document rendu public par les enquêteurs au nombre desquels des journalistes d’investigation de renom. Pour des raisons de probité morale, le gouvernement a mis en garde la presse nationale, lui interdisant de citer des noms repris dans « Panama papers ». Raison, tout reste à vérifier, car les enquêteurs peuvent aussi se tromper à  partir de fausses informations.

Curieusement, au lendemain de cette mise en garde, la consigne a été violée avec désinvolture par certains médias kinois. Soulignons en passant qu’ils n’ont pas été inquiétés le moins du monde, comme s’ils faisaient d’une catégorie de Congolais intouchables. Qu’importe ! Seulement voilà. Ce qui fait tiquer, c’est le fait que nos confrères et nos consœurs paraissant à Kinshasa se soient complu à recourir à un vieil article paru dans Marianne Belgique en janvier 2014 pour en faire leurs choux gras. Ledit article parle d’un certain Moïse Katumbi d’Agnano qui serait directeur général d’une société dénommée GKMIC S.A. et qui serait une offshore aux îles vierges britanniques.

Sans se limiter à l’article vieux de deux ans et que les enquêteurs de « Panama papers » n’ont pas évoqué dans leurs publications, nos distingués confrères et consœurs paraissant à Kinshasa ont fait croire à l’opinion nationale que l’ancien gouverneur du Katanga faisait partie des personnalités congolaises mises en cause par les journalistes d’investigation. L’occasion faisant le larron, nos confrères kinois se sont distingués par des faits infractionnels que le métier de journaliste condamne, notamment la diffamation et l’insulte. Dans leurs articles aussi légers que diffamatoires et qui, pour le besoin de la cause, ont orné la Une de leurs tabloïds, les rédacteurs ont fait des affirmations gratuites allant jusqu’à douter de l’origine de la richesse du président du TP Mazembe.

Nos confrères ont péché par leur manque criant d’informations sur le sujet qu’ils ont abordé à l’emporte-pièce sous l’impulsion des forces obscures. Ils seraient professionnels qu’ils apprendraient que les enquêteurs du « Panama papers » eux-mêmes reconnaissent que ce n’est pas tout le monde qui a fait placements au Panama qui peut être accusé d’évasion fiscale.

Contactés par notre Rédaction des sources proches de Moïse Katumbi Chapwe ont rejeté en bloc toutes les allégations tissées de fil blanc dans les articles qui n’en sont pas en réalité sur le plan professionnel. Nos sources ont indiqué que l’ancien gouverneur du Katanga est très connu aussi bien dans son fief que dans le reste du pays. Sa famille a un nom qui inspire respect et considération. Les Katebe Katoto sont dans l’ex-province du Katanga ce que sont dans l’ex-province de l’Equateur les Bemba, les Moleka ; dans le Kongo Central, ce que sont les Dokolo et autres Kisombe, etc. Qu’est-ce à dire ? Il est facile d’établir la traçabilité de leur richesse.

En passant, nos sources ont rappelé la proposition faite en son temps par Moïse Katumbi Chapwe demandant la convocation d’une table ronde sur la question. A cette occasion, l’on saurait remonter à l’origine des avoirs de tous ceux qui se disent riches aujourd’hui. « La proposition demeure et elle permettra de mettre fin à ce genre d’accusations gratuites », ont ajouté nos sources.

Dans la foulée, les proches du président du TP Mazembe ont déduit que l’utilisation des médias nationaux dans ce dossier procède des raisons politiciennes, d’autant que le contexte politique s’y prête bien. Candidat du G7 à la présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe fait des jaloux dans le camp adverse. Ainsi, tout est bon pour nuire à sa réputation, ternir son image de marque au plan national et international et, pourquoi trouver des raisons de créer un éventuel empêchement à la réalisation de ses ambitions politiques.

 Le Potentiel

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