Lors de l’ouverture de la session parlementaire extraordinaire de juillet 2015 : L’Opposition exige le retrait de la loi sur la répartition des sièges

Lors de l’ouverture de la session parlementaire extraordinaire de juillet 2015 : L’Opposition exige le retrait de la loi sur la répartition des sièges

L’Opposition parlementaire a exigé, le samedi 4 juillet dernier, le retrait du projet de loi relatif à la répartition des sièges du calendrier des travaux de la session extraordinaire de juillet 2015.

L’Opposition a formulé cette requête dans la salle des Spectacles du Palais du peuple, siège du Parlement de la République, au cours de la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à la cérémonie d’ouverture de ces travaux. Elle s’était ainsi exprimée à travers une motion incidentielle présentée par le député national Jean-Marie Bamporiki.

Dans sa réaction, le président du Bureau de l’Assemblée nationale a demandé à cet élu du peuple d’attendre le moment opportun pour présenter sa motion, notamment lorsque le gouvernement de la République se présentera à la chambre basse afin de défendre le projet de loi relative à la répartition des sièges.

La motion de Bamporiki est intervenue après le mot d’ouverture des travaux de la session prononcé par le président de l’Assemblée nationale.

A cette occasion, Aubin Minaku Djalandjoko s’est principalement appesanti sur les matières inscrites dans le calendrier de ladite session.

Hormis le projet de loi relative à la répartition des sièges sus-évoquée, le chef de la 2ème chambre législative a cité, d’une part, le projet de loi portant statut des Chefs coutumiers en République Démocratique du Congo et, d’autre part, le projet de loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées.

Ce dernier projet de loi a été examiné et voté par l’assemblée plénière, après le mot d’ouverture d’Aubin Minaku. Sur un total de 336 votants, 331 ont voté oui, 1 a voté non et 4 ont voté abstention.

Le ministre Justin Kalumba toujours dans les tourments

Pour sa part, le député national Alphonse Awenze a, dans une motion d’ordre, demandé au Bureau de l’Assemblée nationale d’inscrire dans le calendrier de la présente session parlementaire extraordinaire la motion de défiance initiée contre le ministre des Transports et voies de communication.

Ce membre du gouvernement avait, dans une correspondance adressée au 1er ministre au cours de la session parlementaire ordinaire de mars dernier, affirmé que les députés nationaux avaient agi en violation des dispositions de la Constitution et de la pratique parlementaire, en rejetant le projet de loi portant Code de la route qu’il venait de présenter.

Cette motion de défiance n’a pas été traitée parce qu’une commission ad hoc avait témoigné que le ministre Justin Kalumba était malade et qu’il avait été évacué dans un pays étranger pour suivre des soins appropriés.

La demande du député Alphonse Awenze n’a pas eu une suite favorable, le président de l’Assemblée nationale ayant estimé que la session extraordinaire est convoquée pour des matières précises.

Par Marcel Tshishiku

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