Selon l’article « Tshisekedi accepte enfin le principe d’une transition! » publié par Le Palmarès, Felix Tshisekedi y déclare qu’au cas où les élections ne se tiendraient pas dans les délais constitutionnels, il faudrait mettre entre parenthèses la constitution, ce qui ouvrirait la voie à une transition. Et il propose même le président Etienne Tshisekedi pour diriger cette transition. Non, non et non, Félix! La constitution ne sera jamais mise entre parenthèses. Car, accepter la mise entre parenthèses de la constitution serait faire le jeu de la majorité qui veut le glissement. Lorsque l’on accepte de mettre en veilleuse la constitution, tout devient possible et ceux qui détiennent le pouvoir ne voudront jamais lâcher prise. Le  constitutionnaliste de renom, le professeur André Mbata s’est exprimé clairement sur ce sujet. En homme politique et responsable d’un grand parti d’opposition comme l’UDPS, vous devriez réfléchir à vos déclarations.  Monsieur Kabila, qui est le garant de cette constitution, doit organiser les élections dans les délais. Il ne veut pas le faire puisqu’il veut obtenir son fameux glissement. A la fin de son mandat, le peuple constatera son incapacité à organiser des élections et il déclarera le poste du président de la république vacant. Et la constitution a prévu la procédure à suivre dans la matière. Le président du sénat assurera l’intérim jusqu’à l’élection du nouveau président. Au cas contraire, c’est l’article 64 qui sera appliqué. En clair, c’est le souverain primaire qui dira son dernier mot et actionnera la rue pour faire respecter sa constitution. Il n’y aura pas de mise entre parenthèses de la constitution et c’est même très dangereux, ces genres des déclarations qui risquent de discrétiter le grand parti comme l’UDPS. Personne et alors personne n’est au-dessus de la constitution!

Lumbamba Kanyiki