AETA soutient la Cenco

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Dans un communiqué de presse signé par le secrétaire permanent de l’ONG  » Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées  » (Aeta), plate forme des Ong de la société civile, Jerome M. Bonso salue la Déclaration de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) publiée le 27 juin 2016.

» La Cenco a rappelé l’importance du Dialogue qui s’avère la voie incontournable en vue de dégager un consensus électoral « , souligne la source. En soutenant clairement le Dialogue, l’Eglise catholique, a signifié Jérôme Bonso, vient de rejoindre l’Aeta, la Ligue Nationale pour les Elections Libres et transparentes (Linelit), les partenaires internationaux de la RDC (Ua, Ue, Onu, Oif, Sadc, Cirgl), la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des nations-Unies et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) qui ne cessent d’inviter les acteurs politiques, toutes tendances confondues, à se mettre autour d’une table sous la facilitation d’Edem Kodjo afin de construire un consensus électoral solide et trouver un compromis politique.

Selon ledit document, l’Aeta est d’avis que la problématique des défis et les contraintes de l’organisation technique et politique des élections apaisées dans le délai constitutionnel relèvent du consensus électoral et du compromis politique afin de lever une option sur les trois proposées par les politiques.  » Les acteurs politiques doivent comprendre qu’aux difficultés techniques, il faut des solutions politiques.

L’Aeta encourage la Cenco à offrir ses bons offices à la classe politique congolaise de toute obédience pour sa participation effective au Dialogue politique afin d’éviter le chaos qui se pointe à l’horizon. La paix, la cohésion, l’unité nationale et la consolidation de notre jeune démocratie sont menacées par les acteurs politiques inconscients de leur responsabilité « , a fait remarquer la même source.

Concernant les trois options soulevées ci-dessus, l’Aeta rappelle que certains acteurs politiques souhaitent l’organisation des élections avec l’ancien fichier électoral consolidé de 2015 qui exclu les nouveaux majeurs et les congolais de la diaspora. D’autres soutiennent aller aux élections avec le fichier électoral partiel non audité, réduisant ainsi le corps électoral, le nombre de sièges par circonscription électorale, intégrant les nouveaux majeurs sans les congolais de l’étranger et favorisant la circulation de deux types des cartes d’électeurs des nouveaux majeurs et des anciens majeurs sans tenir compte des 26 provinces et enfin, quelques uns militent pour un nouveau fichier électoral consolidé permettant d’avoir de nouvelles cartes d’électeur biométriques, sécurisées, non falsifiables et fiables.

C’est cette dernière option, poursuit la source, qui a été levée en date du 28 juin 2016 par la tripartite : gouvernement de la RDC-la Ceni-la communauté internationale.

A en croire l’Aeta, la troisième option est coûteuse du point de vue facteurs temps et moyens financiers. Ce qui risquerait de compromettre l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. Seul, le recourt à une technologie de pointe pourrait contribuer à gagner du temps dans l’opération d’enrôlement des électeurs pour le respect du délai constitutionnel.

PAR Tantia Sakata/CP

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