Tripartite Majorité présidentielle – Opposition – Ceni de toute urgence !

Tripartite Majorité présidentielle – Opposition – Ceni de toute urgence !

Le processus électoral fonce droit dans le mur. A l’allure où avancent les choses, il n’est pas sûr que les paris majeurs du calendrier électoral global soient tenus. Même le train des provinciales, qui avait pourtant bien démarré, peine à tenir le trajet.

Plusieurs analystes sont d’avis que le processus exige un urgent recadrage. La Majorité présidentielle, l‘Opposition et la Ceni, sont tenues à se retrouver sans délai en vue de redéfinir les choses et de sauver ce qui peut encore être sauvé.

Handicap

De l’étranger où il se trouvait en soin fin mai, l’abbé MaluMalu avait formulé le vœu de voir cette tripartite se tenir au plus vite. A l’occasion, il s’était montré disposé à envisager une révision consensuelle du calendrier global.

Mais qui prendra l’initiative de convoquer la tripartite ? Beaucoup d’acteurs politiques jettent la balle dans le camp de la Ceni. Malheureusement, cette dernière, à cause de la persistance des problèmes de santé de son président, ne tourne plus à plein régime.

Et ce pas, le vice-président de cette institution, aux prérogatives limitées, ne pourra se risquer à une pareille manœuvre. Nous sommes donc dans une totale impasse totale, dans la mesure où si, à tout hasard, ladite tripartite était convoquée, l’absence de MaluMalu va constituer un sérieux handicap.

L’expertise avérée du prêtre catholique se révèle indispensable en un moment aussi délicat que celui que traverse le pays. Jamais l’Opposition, comme plusieurs partenaires du reste, ne se sentira sécurisée tant que Malu-Malu ne sera pas actif aux commandes.

En effet, on ne le répétera jamais assez, l’actuel bureau de la Ceni, en dehors de son président, aligne des néophytes en matière électorale.

Ceux-ci n’ont pas eu le temps suffisant pour maîtriser la complexité d’un processus électoral. Ils sont encore en pleine phase d’apprentissage.

Or, les obstacles qui s’annoncent sur le chemin, demandent des acteurs d’un calibre éprouvé. Surtout après le grand fiasco de 2011. La situation se présente comme l’une des plus compliquées qui soient.

A bon entendeur …

Il est cependant navrant de constater l’apathie générale qui a gagné les deux grandes familles politiques du pays : la Majorité et l’Opposition. Face à la menace qui se précise chaque jour ‘davantage, les deux poids lourds de la scène politique nationale semblent évoluer dans les nuages.

C’est à croire que le pays a tout son temps et que l’on pourrait à tout moment récupérer la situation et tenter de la corriger.

L’histoire des peuples nous apprend qu’il est plus pénible de devoir courir après les événements quand on avait le temps de les prévenir. Pour n’avoir rien su prévenir depuis l’historique CNS des années 90, nous voici à n’en point finir aujourd’hui entrain de courir après une instabilité rageusement gluante. A bon entendeur …

Par LP

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