Une nouvelle défection à la majorité présidentielle

Des militants du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), lors de la signature de la charte de la Majorité Présidentielle à Kinshasa, le 02/04/2011. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Des militants du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), lors de la signature de la charte de la Majorité Présidentielle à Kinshasa, le 02/04/2011. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Des militants du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), lors de la signature de la charte de la Majorité Présidentielle à Kinshasa, le 02/04/2011. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Après le Front Social des Indépendants Républicains –FSIR- de Chérubin Okende, c’est la Convention Nationale d’Action Politique –CNAP- qui claque la porte de la famille politique du président Kabila. La lettre officielle qui déclare ce départ a été remise le mardi 30 août 2016  à la presse. Mais, c’est à travers une correspondance datée du 29 août de l’année en cours que l’annonce avait été faite à la hiérarchie de la majorité présidentielle avec une copie destinée au secrétaire général et une autre, au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, en sa qualité d’autorité morale de la MP. Le CNAP que dirige Jacques Ebweme Yonzaba dit avoir levé cette option après plusieurs réflexions et analyses de la situation d’impasse actuelle que traverse le Congo-Kinshasa. Dans sa lettre au secrétaire général de la majorité présidentielle, cette formation politique accuse la MP de s’être éloigné des valeurs républicaines et dénonces des injustices, des humiliations dont elle a été objet. C’est là même les éléments qui ont motivé la décision de quitter son ancienne famille politique. L’opinion retiendra qu’en l’espace de quelques jours, la majorité présidentielle se voit amputer de deux de ses partis. Furent-ils petits ou grands, à l’aube des changements majeurs, ces départs doivent interpeller.

Danny Ngubaa

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