Le sénat contraint à une nouvelle session extraordinaire

Le sénat contraint à une nouvelle session extraordinaire

(KINSHASA)- La pression aura été trop forte pour que le bureau du sénat se ravise pour convoquer une nouvelle session extraordinaire alors que la chambre haute du parlement venait de clôturer une autre session extraordinaire, trois jours avant. ‘‘ Honorable, ce lundi 10/08/2015 à 10h00, ouverture de la session extraordinaire du mois d’aout 2015. Il est donc prié aux honorables sénateurs présents à Kinshasa de ne pas quitter la capitale et ceux qui sont à l’extérieur, de prendre les dispositions pour regagner Kinshasa, en vue de participer à cette nouvelle session extraordinaire’’, indique le communiqué signé par le protocole du sénat et envoyé aux téléphones
portables des sénateurs. En l’absence de Kengo, la session aurait été convoquée par le premier vice-président du sénat, Mokolo wa Pombo. Mis en demeure de voter la loi sur la répartition des sièges par l’assemblée nationale, les sénateurs ont compris que la seule voie de sortie était de reprendre le chemin de l’hémicycle même pour un jour
afin de voter cette loi. Aubin Minaku, le président de l’assemblée nationale n’attendait que la réponse du bureau du sénat, pour tirer les conséquences juridiques suite au non vote de ce texte. Pourtant vendredi à la clôture, ils avaient séché la plénière bloquant le vote de la loi. Le président du sénat, piqué au vif, avait manifesté son
indignation. Léon Kengo wa Dondo comptait faire passer le texte mais faute de quorum de vote, la loi n’a pu être adoptée. Conséquence, l’ex-premier commissaire d’état sous Mobutu a subi une pluie d’insultes et d’attaques personnelles dans la presse. Des titres des journaux injurieux démontrant que le patron du sénat voulait à tout
prix bloquer les locales et les provinciales pour s’éterniser au pouvoir. Ce qui est faux, selon ses proches. Ils affirment que ce sont les sénateurs de la majorité qui avaient boycotté la plénière alors que tous les opposants étaient présent

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