Sanctions contre des mercenaires et présence de la BM au Congo-Kinshasa

Les mercenaires sont utiles à l’entretien de la mort et de l’appauvrissement des masses populaires là où  »les oligarques d’argent » appartenant aux  »Etats profonds anglo-saxons » veulent imposer la loi du marché ultralibéral.  »Les sanctionnés » au Congo-Kinshasa sont des  »idiots utiles » au marché ultralibéral. Il se pourrait que d’autres, préparés pour prendre le relais, soient petit à petit prêts.
Dès qu’ils seront réellement prêts,  »les actuels idiots utiles » vont sauter ou par l’intensification de  »la guerre par morceau » ou par  »la CPI ». Et nous allons applaudir à la musique du changement de mercenaires. Nous danserons en chantant :  »Libérés, libérés, libérés ».
La paresse intellectuelle et l’ignorance cultivées dans plusieurs cœurs et plusieurs esprits au Congo-Kinshasa brouillent la lecture de certains faits et gestes posés par  »les grandes puissances » à l’endroit de leurs mercenaires au pays de Lumumba. Il y a aussi une difficulté réelle : celle de mener une lecture transnationale de  »la guerre par morceau » telle qu’elle est menée au Congo-Kinshasa depuis plusieurs décennies. Mais aussi celle d’identifier le rôle des IFI (Institutions Financières (dites) Internationales) dans l’appauvrissement des peuples et dans l’esclavagisation des pays par la dette. En fait, le Congo-Kinshasa est placé face à des faits et gestes d’un sadisme et d’un cynisme inqualifiables. Les Congolais(es) sont sommé(es), sur le temps long, avec la complicité de plusieurs compatriotes, de reconnaître les mercenaires impliqués dans la guerre raciste et de prédation contre leur pays comme étant des  »responsables étatiques ». Cette première tactique a porté ses fruits : alias Joseph Kabila est appelé  »Président de la République » (de fait) et beaucoup d’autres infiltrés (mercenaires) se redistribuent les titres de  »ministres »,  »généraux »,  »colonels »,  »majors »,  »leurs honorables »,  »leurs excellences », etc. Cette tactique conduit plusieurs compatriotes, petit à petit, sur le temps long, au refus de questionner l’histoire de  »la guerre par morceau » ou à se contenter des réponses du genre :  »Mobutu était un dictateur. Il fallait qu’il parte. ». Oui, mais comment ? Qui devait le faire partir ? Des mercenaires au service des  »grandes puissances de l’argent » ou les populations congolaises, au bout de leurs propres luttes de libération ? Des questions souvent balayées d’un revers de la main.
La volonté entretenue de refuser des lectures transnationales de  »la guerre par morceau » menée contre le Congo-Kinshasa marche de pair avec une amnésie soutenue ; cet oubli rapide des événements historiques, nuisible à la production de la mémoire collective.
Plus de deux décennies après le début de  »la guerre anglo-saxonne » chez nous, nous doutons qu’une question posée aux jeunes dans les rues de nos villages ou cités sur  »ses acteurs pléniers » puissent remonter par exemple jusqu’ à Bill Clinton et aux différentes multinationales l’ayant financée.
Dans les dernières sanctions prises contre  »ces mercenaires » opérant à partir du Congo-Kinshasa, Mende est cité. Ses mensonges lui sont reprochés. Et cela rencontre l’approbation de plusieurs compatriotes qui l’ont toujours classifié parmi les grands menteurs du  »régime de la kabilie ».
Cette classification ne laisse aucune chance à l’écoute de l’infime part de vérité historique de Lambert Mende. Sa diabolisation collective est un frein à cela. Et quand il dit dans une conférence de presse au mois de mars 2016 que  »les grandes puissances » ont coalisé avec des groupes criminels pour envahir le Congo-Kinshasa et tué les paisibles citoyens, personne ne peut l’écouter.
Les adeptes amnésiques de la diabolisation refusent souvent l’examen des faits ou la revisitation des faits. Ils sont fanatiques de la diabolisation. Ils ne voient l’autre que sous son aspect diabolique. Ils refusent d’apprendre quelque chose du diabolisé. Ils oublient que la diabolisation peut être un processus entretenu par  »les usagers des mercenaires » pour le besoin de la cause. Par exemple, opérer dans l’ombre sans être vu et diaboliser  »les acteurs apparents »,  »visibles » et interchangeables.
Ici, nous touchons du doigt  »le mode opératoire » des  »Etats profonds » anglo-saxons : agir à partir de l’ombre et recourir aux mercenaires, aux pions visibles sur l’échiquier des guerres racistes de prédation et de balkanisation des pays.
Ce mode opératoire porte du fruit là où les masses populaires paupérisées anthropologiquement sont tombées dans le servilisme et dans un assujettissement les poussant à lécher les bottes et les mains maculées de sang des mercenaires au service de  »l’empire sur le déclin ». La paupérisation anthropologique atteint toutes les facultés de l’être humain et le rend corvéable à souhait.
Abandonnées à leur triste sort par les élites intellectuelles ayant opté pour le mercenariat, ces masses (et leurs journalistes) arrivent à croire dans les propos tenus par les tueurs à gages économiques (le FMI et la Banque mondiale) sur la lutte contre la pauvreté. Du n’importe quoi !!!
Non. Le FMI et la Banque mondiale participent de  »la guerre raciste et de prédation » depuis longtemps. Ils imposent les programmes d’ajustement structurels et la dette odieuse.
Comment voulez-vous que dans un pays où  »les mercenaires aux affaires » sont  »hors mandat », il y ait des programmes financés par la Banque mondiale ? Comment voulez-vous que des  »mercenaires sanctionnés » par  »leurs maîtres » puissent encore bénéficier de l’aide internationale ?
Les mercenaires sont utiles à l’entretien de la mort et de l’appauvrissement des masses populaires là où  »les oligarques d’argent » appartenant aux  »Etats profonds anglo-saxons » veulent imposer la loi du marché ultralibéral.  »Les sanctionnés » au Congo-Kinshasa sont des  »idiots utiles » au marché ultralibéral. Il se pourrait que d’autres, préparés pour prendre le relais, soient petit à petit prêts.
Dès qu’ils seront réellement prêts,  »les actuels idiots utiles » vont sauter ou par l’intensification de  »la guerre par morceau » ou par  »la CPI ». Et nous allons applaudir à la musique du changement de mercenaires. Nous danserons en chantant :  »Libérés, libérés, libérés ».
Ce mode opératoire pourra être répété mille fois tant que ne se lèvera pas une grande coalition d’intellectuels organiques et structurants créant des Fronts populaires unis pour mettre fin à l’imposture et à la bêtise.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961

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