Félix Tshisekedi : « Kabila marchera sur mon corps pour se maintenir au-delà de 2017 »

Felix Tshisekedi, cadre de l’UDPS et membre du Rassemblement lors de travaux du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 13/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Felix Tshisekedi, cadre de l’UDPS et membre du Rassemblement lors de travaux du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 13/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Invité du journal Afrique sur France 24 vendredi 23 juin, le président du Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement (Rassemblement) s’est montré cette fois-ci très dur envers l’actuel chef de l’État Joseph Kabila.

Félix Tshisekedi a dur comme fer juré de faire partir du pouvoir Joseph Kabila avant 2018.
« Kabila marchera sur mon corps pour se maintenir au-delà de 2017 », a-t-il déclaré.

A en croire le fils du Sphinx de Limete (l’opposant historique Étienne Tshisekedi), avec ou sans élections, Joseph Kabila doit quitter le pouvoir d’ici décembre, et les élections seront organisées sans lui.

Il sied de signaler que le G7, plateforme électorale de soutien à la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle, avait également pour sa part, dans un point de presse tenu à Kinshasa il y’a 72 heures, rejeté l’idée d’un 3ème dialogue. Les Katumbistes ont promis d’appeler à la désobéissance civile d’ici décembre si les élections ne sont pas organisées conformément à l’Accord de la CENCO.

Pas plus tard qu’hier, les évêques catholiques ont également demandé au peuple congolais de se tenir prêt et de prendre son destin en mains pour sauver la Nation suite au non-respect de l’Accord politique du 31 décembre 2016 qui prévoit l’organisation des élections avant 2018 mais avec possibilité de report de manière consensuelle entre le CNSA, la CENI et le gouvernement.

La situation politique ne fait que s’aggraver au jour le jour 6 mois après la signature de l’Accord de la Saint-Sylvestre censé mettre fin à la grave crise politique qui découle de la non-tenue de l’élection présidentielle en RDC.

Un retour à la case départ: 2017=2016.
Le décor du chaos est à nouveau planté. Cette fois-ci, avec l’aggravation de la crise sociale, il s’annonce redoutable.

Jeff Kaleb Hobiang

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