«Les évêques de la CENCO n’ont répété ce que tout le monde sait, ce que nous avons régulièrement dit à l’Assemblée nationale. Ils sont Congolais, ils l’ont dit dans le cadre de leur mission prophétique et pastorale.

La corruption, l’évasion fiscale, les malversations financières, le coulage des recettes, l’insécurité généralisée à travers les provinces ne sont pas des faits nouveaux.

Qui peut nier que le pays va mal tant sur le plan politique, économique et social? Même le chef de l’Etat lui-même, à travers ses discours sur l’état de la nation, sans le dire, l’a toujours reconnu. Mais ce qui fait défaut, c’est le manque total du contrôle général de l’Etat et des sanctions exemplaires …

L’Accord du Centre interdiocésain? Tout a été galvaudé. C’est une coquille vide …

Le pays se trouve présentement à la croisée des chemins : Ou nous acceptons avec humilité et patriotisme le constat juste des évêques qui résume d’ailleurs le point de vue de la majorité du peuple congolais ou nous nous « inscrivons dans un schéma suicidaire pour les populations qui souffrent tant sur le plan sécuritaire que social avec des conséquences incalculables. Je demande au chef de l’Etat d’être attentif au message de ces 49 évêques de l’Eglise catholique, la mieux implantée à travers la RDC... ».