Massacres du Kasaï : la Dynamique prépare une plainte contre l’Etat congolais

La Dynamique de l’Opposition tient absolument à voir clair dans les massacres d’innocents, civils comme citoyens en uniforme à travers l’espace kasaïen, suite aux affrontements à répétition entre les forces de sécurité (Armée et Police) et les miliciens de Kamuena Nsapu.

Dans le souci d’établir les responsabilités des commanditaires et auteurs de multiples fosses communes découvertes dans cette partie du territoire nationale, la Dynamique a décidé de porter plainte contre l’Etat congolais.

Selon son coordonateur adjoint, qui a fait cette annonce à l’issue de la messe organisée par son groupement politiques en mémoire des victimes de ce qu’on considère déjà comme des crimes contre l’humanité, le vendredi 21 juillet 2017 à la Cathédrale Notre Dame du Congo, à Kinshasa/Lingwala, les avocats de la Dynamique se trouvent déjà à pied d’oeuvre pour se constituer partie civile. André Claudel Lubaya a fait savoir quelques uns de ces avocats se trouvent sur place à Kinshasa pour recevoir les plaintes et doléances des victimes vivantes et des familles de celles qui sont déjà décédées avant poursuivre les auteurs visibles et invisibles de la « guerre » planifiée par une main noire et imposée aux populations du Kasaï. L’élu de Kananga n’a pas exclu l’hypothèse de la saisine des juridictions internationales si toutes les voies de recours sont épuisées sur le plan interne. Pour André Claudel Lubaya, les responsabilités doivent être absolument établies dans les dossiers des tueries et fosses communes, pour mettre fin à l’impunité des auteurs physiques et de leurs parrains, surtout que tous les jours qui passent, des milliers d’autochtones du Grand Kasaï continuent de payer un lourd tribut à
l’insécurité. Pour sa part, le Coordonateur de la Dynamique, Martin Fayulu, a appelé à la solidarité de toute la nation congolaise vis-à-vis du peuple du Kasaï. Il a profité de la circonstance pour annoncer le lancement d’une collecte de fonds en faveurs des victimes des affrontements entre forces de sécurité et miliciens de Kamuena Nsapu.
ERIC WEMBA

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