Forum des As : « Le cri du cœur de Maman Marthe »

De gauche à droite,Etienne Tshisekedi et son épouse le 9/8/2011 au stade des martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

De gauche à droite,Etienne Tshisekedi et son épouse le 9/8/2011 au stade des martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’intervention jeudi sur TV5 de la veuve d’Etienne Tshisekedi, Marthe Kasalu, au sujet du blocage qui entoure le rapatriement de la dépouille de son défunt mari à Kinshasa est l’un des sujets qui suscitent les commentaires des journaux parus vendredi 28 juillet à Kinshasa.

Révoltée par ce blocage qui dure depuis six mois, la veuve Tshisekedi a au cours d’une intervention sur TV5 exprimé son dépit et son désir le plus profond, que son mari soit enterré en RDC, la terre de ses ancêtres, rapporte Forum des As.

Elle en a profité pour en appeler à tous les chefs d’Etat et toutes les premières dames du monde et d’Afrique à comprendre son souci et sa douleur et les partager avec elle, résume le quotidien.

Interrogée au sujet du blocage du dossier, la veuve Etienne Tshisekedi a rejeté la responsabilité du blocage du retour de la dépouille de son mari aux autorités congolaises, note pour sa part Atualité.cd. D’après elle, poursuit le site d’information en ligne, c’est le président Joseph Kabila qui ne veut pas du retour de la dépouille de son défunt mari.

«Je ne suis pas en colère, mais comprenez ma douleur et mes larmes. C’est contre le gouvernement et contre Monsieur Kabila qui ne voulait pas que mon mari soit enterré dans son pays natal», a dit Marthe sur le plateau de TV5 Monde, écrit le site d’actualité.

Le Phare qui aborde ce sujet précise que c’est la deuxième fois que la veuve de Tshisekedi sorte de sa réserve depuis le décès de son mari il y a près de six mois pour évoquer la question de ses funérailles.

La première fois, rappelle le tabloïd, c’était il y a quatre mois à Bruxelles, à l’occasion d’une conférence de presse co-animée avec son beau-frère, Mgr Mulumba, toujours autour des obsèques de son mari.

Durant son intervention, elle a déploré le calvaire qu’on lui fait endurer depuis plus de six mois et l’outrage qu’on fait à Etienne Tshisekedi en le laissant jusque- là sans sépulture, relève le journal, qui renseigne qu’au regard de ce qu’ils considèrent comme le refus du gouvernement congolais de s’impliquer dans l’organisation des funérailles de leur leader, les responsables de l’UDPS ont lancé la semaine dernière une campagne de collecte de fonds en vue de leur auto-prise en charge.

Dans un autre registre, Depeche.cd revient sur le conclave que l’UDPS, aile Tshibala, a ouvert mercredi dernier en prélude de l’organisation du congrès de l’UDPS et fait savoir que pour l’UDPS, cette rencontre est «une mise en scène, mal orchestrée».

D’après Augustin Kabuya en effet, « Tshibala Bruno, n’a ni titre ni qualité pour organiser ce conclave  car ne faisant plus partie de l’UDPS depuis plusieurs lunes », rapporte le site d’information en ligne. Le porte-parole de l’UDPS appelle par conséquent Bruno Tshibala à suivre l’exemple de Bruno Mavungu qui selon lui « s’est montré équilibré en créant sa propre formation politique en lieu et place de chercher à usurper l’UDPS», note le site d’actualité.

La Prospérité qui commente cette actualité rappelle que lors de son speech à l’ouverture de son conclave mercredi, Bruno Tshibala avait lancé un appel solennel à tous les enfants de l’UDPS où qu’ils se trouvent de rentrer à la maison en vue de perpétuer la mémoire d’Etienne Tshisekedi.

Un appel qui a sonné comme une provocation à l’UDPS, estime le journal. A en croire le quotidien en effet,  Augustin Kabuya a prévenu que «si Bruno Tshibala veut démontrer au pouvoir qu’il peut dégonfler l’UDPS, il doit savoir que plusieurs ont essayé avant lui mais que ces tentatives n’ont eu aucun effet», lit-on dans les colonnes du quotidien.

Le Potentiel de son côté révèle que la RDC ne peut rien attendre de la Banque Mondiale (BM) concernant les appuis budgétaires.
La RDC vient en effet d’être classée dans le rang des pays africains où la qualité des politiques publiques, autrement dit la gouvernance, fait défaut, explique le quotidien qui, commentant cette décision estime que les astres ne sont pas favorables au Premier ministre Bruno Tshibala. Le journal rappelle en effet qu’en juin dernier, le Fonds monétaire international avait refusé d’accorder des crédits budgétaires à la RDC dans le cadre du soutien à sa balance des paiements.

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