Elections 2017 : les Congolais insistent

Cette insistance se dégage des résultats d’un sondage d’opinion réalisé par radiookapi.net, une chaîne parrainée par la Mission de l’ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO).

Cette source rappelle que, dans un mémorandum remis mercredi 2 août au bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la plateforme politique dénommée « Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement », dirigée par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi a, une fois de plus, exigé la tenue de ces échéances électorales conformément à l’Accord Politique Global Inclusif signé le 31 décembre 2016 au Centre Interdiocésain de Kinshasa par les représentants de l’Opposition politique, ceux de la Majorité Présidentielle (MP) et de la Société Civile, sous les bons offices des évêques catholiques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO).

Réagissant à cette exigence, 73% de participants au sondage, soit 800 sur un total de 1 088, ont affirmé que les élections peuvent être organisées cette année ; 21%, soit 237 interviewés, ont soutenu que les acteurs politiques peuvent trouver un consensus, tandis que 6%, soit 72 votants, se montrent plutôt pessimistes, estimant que les élections ne peuvent pas être organisées cette année.

De l’avis des analystes, ces résultats reflètent la détermination de la nation congolaise à vivre l’alternance démocratique dans leur pays et, donc, l’avènement au sommet de l’Etat de nouveaux dirigeants engagés à œuvrer pour le bien-être social de la population.

La communauté internationale a intérêt, non seulement à considérer ces résultats comme un cri de détresse d’un peuple désespéré et dépassé par les abus d’un pouvoir tortionnaire et à bout d’initiatives, mais aussi à aider la nation congolaise à sortir du chaos dans lequel ce pouvoir le maintient sciemment.

Par Asiyeshindwa

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