Présidentielle invalidée au Kenya : Lubaya y voit une « leçon magistrale des juges Kenyans aux autocrates africains»

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La Cour suprême du Kenya a invalidé ce vendredi 1er septembre 2017 l’élection présidentielle du 8 août qui avait vu Uhuru Kenyatta l’emporter devant Raila Odinga. En RDC où une crise de légitimité est perceptible depuis 2016, l’Opposition se saisit de l’exemple kenyan. Sur Twitter, nouvel espace d’expression politique, plusieurs têtes d’affiches du Rassemblement notamment ne se sont pas retenues.

Pour Claudel Lubaya, Président de l’UDAO, qui utilise même le hashtag en vogue au Kenya, c’est une « victoire de l’Etat de droit sur le fait du prince. » Le député de l’opposition souligne dans un autre tweet que c’est une « leçon magistrale des juges kenyans aux autocrates africains qui caporalisent les institutions de leurs pays pour se maintenir au pouvoir! »

Martin Fayulu, Président de l’ECIDE,  salue, lui, « la conscience et le courage des juges de la Cour suprême. »

De son côté Adam Bombole, Président du parti ECCO, ne veut pas « désespérer de l’humain. »

Delly Sesanga Hipung, président du parti politique ENVOL et de la plateforme Alternance pour la République, évoque « l’exemple de dirigeants qui tirent les leçons de l’histoire pour éviter les catastrophes, là où certains reconstruisent le chaos »

De son côté, Sam bokolombe, député de l’opposition, y voit « la force et l’intérêt d’un Etat de droit démocratique ». Il considère que cet « arrêt historique de la Cour suprême de Justice du Kenya, est un sursaut qui nous donne une raison de ne pas désespérer de l’Afrique ».

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