La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a perdu confiance vis-à-vis de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Les évêques estiment que, dans sa configuration actuelle, la centrale électorale ne saura conduire le pays vers des élections démocratiques et transparentes. L’épiscopat a demandé à Nikki Haley de « s’impliquer afin que le groupe d’experts désignés à la 72^e Assemblée Générale des Nations Unies, ait un pouvoir opérationnel au sein de la CENI ».

Cette position est également défendue par le Rassemblement. Dans un communiqué publié le 25 octobre, cette plateforme de l’opposition avait noté qu’il n’est pas possible d’organiser les élections dans le délai avec la composition actuelle du bureau de la CENI.

« Le Rassemblement constate que la direction actuelle de la CENI n’a été capable ni de publier un calendrier électoral, ni de confectionner à temps utile un fichier électoral pour permettre l’organisation rapide des élections. Elle s’est montrée totalement au service de la Majorité Présidentielle dont elle exécute les instructions pour bloquer le processus électoral », indiquait le communiqué signé par Pierre Lumbi Okongo, président du Conseil des sages.

Toujours ce vendredi, quelques heures plus tôt, Nikki Haley avait émis le souhait de voir les élections s’organiser en 2018.