Daniel Safu enlevé depuis ce mercredi 29 novembre

Que nous ne l’aimions ou pas, ce compatriote a osé et ose encore recourir à sa liberté d’expression pou dire ce qu’il pense de la marche de son pays. Ce recours à la liberté d’expression dans un pays occupé et sous tutelle est un risque certain. La liberté d’expression comme toutes les autres libertés fondamentales s’arrachent. Elles ne sont jamais offertes sur un plateau doré. Chebeya, pour avoir cru qu’on ne lutte pas en se cachant, a payé de sa vie. Plusieurs de nos compatriotes ont déjà subi le même sort.

L’enlèvement de Daniel Safu est un acte de lâcheté posé par les escadrons de la mort de  »la kabilie ». Il est un démenti contre  »la fausse croyance en notre jeune démocratie ». Il n’y a pas eu, depuis la guerre de l’AFDL, un début de démocratie au Congo-Kinshasa.  »Le Cheval de Troie », dénommé  »raïs » par ses thuriféraires et ses tambourinaires, joue bien son rôle de mercenaire. Il étouffe toutes les voies appelant à l’éveil des consciences et à la reprise de l’initiative historique au Congo-Kinshasa par les Congolais(es).

Battons-nous pour éviter un martyr de trop ! Faisons ce que nous pouvons, individuellement ou en groupe, pour que Daniel Safu ne soit pas victime des lâches de  »la kabilie ».

Babanya Kabudi

Génération Lumumba 1961

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