L’UDA Originelle déplore le caractère “timoré” de la MONUSCO dans la crise en RDC

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L’Union Démocratique Africaine Originelle (Opposition), juge “ambiguë” la position de la Monusco face à la crise que traverse la RDC. Au lendemain de la répression de la troisième marche des chrétiens catholiques, l’UDA Originelle déplore que la mission Onusienne ne pointe pas directement les autorités congolaises comme responsables de la crise au pays.

“L’UDA Originelle regrette la réaction timorée de la MONUSCO qui, par son communiqué ambigu du 25 février, s’est totalement discréditée en évitant expressément de désigner le pouvoir de Kinshasa et ses milices armées comme seuls responsables notoires de l’exacerbation de la crise actuelle et son corollaire des violences au quotidien, contre les citoyens”, a -t-il écrit.

La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Leila Zerrougui, avait dit regretter la mort de deux personnes au cours de la marche appelée par le Comité Laïc de Coordination (CLC).

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Mme Leila Zerrougui regrette qu’au moins deux personnes aient été tuées aujourd’hui, une à Kinshasa et une à Mbandaka, lors des marches appelées par le Comité laïc de coordination en dépit de consignes qui auraient été données aux forces de sécurité de faire preuve de la plus grande retenue dans la gestion des manifestations”, avait dit la MONUSCO.

Par ailleurs, le parti de André Claudel Lubaya félicite certains  pays africains qui dénoncent la situation politique en RDC.

L’UDA Originelle se réjouit néanmoins de l’évolution de la perception de la crise congolaise au niveau d’une partie de la communauté internationale, notamment par certains pays de la SADEC dont le Botswana et l’Angola qui se ressaisissent, poussés ainsi par l’ampleur des violences dont le pouvoir de Kinshasa s’est rendu coupable. L’UDA Originelle salue également la position du Ghana sur la situation actuelle et invite d’autres pays à faire de même”.

Lundi, le Botswana, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, a demandé plus de pression sur les dirigeants congolais pour accélérer le processus d’alternance politique en RDC.

Le Botswana exhorte la communauté internationale à mettre davantage de pression sur la majorité présidentielle congolaise, pour l’amener à renoncer au pouvoir et à ouvrir la voie à l’instauration d’un nouveau régime politique. Nous continuons à être les témoins d’une aggravation de la situation humanitaire dans ce pays, principalement parce que son dirigeant a persisté à retarder les élections et a perdu le contrôle de la sécurité nationale”, dit le communiqué du ministère botswanais des affaires étrangères.

Auguy Mudiayi

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