Insécurité à Kananga: Un conseiller du gouverneur et un cadre de la Monusco victimes d’un braquage

shimbulu, Kasaï Central. Sud-Est de Kananga La Monusco s’est rendue à Tshimbulu, pour promouvoir le dialogue. Photo MONUSCO/Biliaminou Alao

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(image d’archive)

Un conseiller du gouverneur du Kasaï Central et un cadre de la Monusco ont été braqués par des hommes armés dans la ville de Kananga, province du Kasaï Central.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi au mardi 20 mars 2018 dans le quartier résidentiel de Biancky. Contacté par ACTUALITE.CD,  le conseiller, l’une des deux victimes, a confirmé les faits et indiqué que plusieurs domiciles ont été visités par ces assaillants.

Un groupe d’hommes armés composé des personnes en uniforme de la police et d’autres en civil ont saccagé plusieurs domiciles dans mon quartier cette nuit. Ils ont essayé de défoncer les portes de ma maison mais comme c’est en métaux, ils n’ont pas réussi à pénétrer.  Ils sont entrés dans une église à côté de chez moi où les adeptes étaient en prière. Ils ont arraché leurs téléphones et d’autres biens. Ils sont passés chez un travailleur de la Monusco et l’ont menacé. Dans la panique, l’agent de la Monusco leur a donné de l’argent”, explique-t-il.

Une autre source affirme avoir identifié formellement deux policiers parmi les assaillants, alors que la police dit ignorer l’identité des malfaiteurs.

Nous sommes au courant de ce qui s’est passé cette nuit à Biancky mais nous cherchons ceux qui peuvent nous aider à identifier les policiers en question”, a dit le colonel Zébédée Tshimpanga Kashidi, commandant du commissariat urbain de la police à Kananga.

Les services des renseignements de la police annoncent être sur les traces des auteurs du braquage.

Le regain de l’insécurité à Kananga a fait l’objet d’un mémorandum des prêtres catholiques adressé au gouverneur Denis Kambayi, le 7 mars dernier. Dans ce mémo, les prêtres catholiques ont dénoncé ce qu’ils qualifient de l’indifférence des autorités face à l’insécurité dans cette partie du pays.

Sosthène Kambidi

1 Comments

  1. Qu’en disent alors le gouverneur Kambayi et le commandant de la région militaire qui niaient les faits dénoncés avec force détails par les prêtres de Kananga?
    Peut on croire qu’ils ignorent la situation et qu’ils ne sont pasen mission pour justement organiser l’insécurité en créant des Kamuina nsapu imaginaires partout afin de semer la terreur?
    Peut être que la Monusco pourrait enfin remplir sa mission de protection des civils à Kananga en passant aux actes et non des rapports de complaisance.

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