La CENCO encourage les autorités à vider la question de dédoublement des partis politiques

Des évêques dont de gauche à droite ; Nicola Djomo, Marcel Utembi, Fridolin Ambongo, François-Xavier Maroy et en arrière Fidèle Nsielele Zi Mputu, s’avancent pour entrer dans la salle de réunion au Centre Inter diocésain ou se tient le dialogue, le 23/12/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les évêques de l’Eglise catholique lors de la cérémonie de présentation officielle des agents de sensibilisation de la population sur de l’accord politique du 31 décembre 2017par la CENCO à Kinshasa, le 23/06/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) encourage les recommandations faites par le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) pour régler le problème de dédoublement  de certains partis politiques. Selon elle, la restitution des partis dédoublés à leurs pères fondateurs doit s’étendre à d’autres partis qui souffrent encore de dédoublement.

D’après l’abbé Jean Marie Bomengola, secrétaire de la Commission épiscopale des communications sociales, invite le vice-premier ministre chargé de l’Intérieur d’appliquer à bon escient les dispositions de l’Accord de la St Sylvestre en la matière en vue de favoriser la bonne tenue des élections.

«Cette décision de restituer ces partis dédoublés aux pères fondateurs, c’est-à-dire ceux qui en sont à l’origine, est un pas dans la bonne direction […] Et on souhaite que ce mouvement puisse s’étendre aussi à tous les partis qui sont dédoublés pour qu’on puisse mettre fin à cette situation, qui n’est pas normale», propose-t-il.

Après examen, le CNSA a tranché le cas de certains partis dédoublés. Ainsi, le Parti démocrate-chrétien (PDC) revient à José Endundo, l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) à Christian Mwando Nsimba, l’Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF) à Gabriel Kyungu et l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) à Olivier Kamitatu.

En revanche, le CNSA a affirmé que le parti politique Mouvement social pour le renouveau (MSR), dirigé par Pierre Lumbi, n’avait jamais obtenu un arrêté d’enregistrement. Ce dernier a été invité à créer un autre parti.

Les autres cas, concernant notamment l’ACO, l’UDPS, le M17 et NBP, devraient être réglés ultérieurement.

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