Ensemble menace de recourir aux “gros moyens” en cas d’un nouveau report des élections

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La plateforme électorale “Ensemble” dirigée par Moïse Katumbi insiste pour la tenue des élections le 23 décembre de cette année. Elle a averti qu’elle va recourir aux “gros moyens” au cas où les élections n’auraient pas lieu conformément au calendrier publié par la CENI.

Devant les militants de cette plateforme ce jeudi 26 avril 2018 à Kinshasa, en marge de l’installation des coordonnateurs  des régions politiques “d’Ensemble”, son vice-président, Pierre Lumbi a déclaré “incontournable” la tenue des élections le 23 décembre 2018.

Le secrétaire général “d’Ensemble”, Delly Sesanga a appelé à ne pas minimiser la détermination de leur regroupement qui dit-il, va recourir aux grands moyens pour arriver à ses fins.

“Nous allons utiliser les gros moyens on l’a dit.  Ceux qui sous estiment notre engagement, la fermeté, la détermination de notre groupe à arriver à nos fins, se trompent. Ils en auront pour leur compte. Aujourd’hui nous sommes mobilisés, nous sommes attelés à organiser notre structure, nous en appelons à l’organisation des élections, mais nous n’accepterons pas le report des élections au-delà du 23 décembre. En 2016 et 2017, vous n’aviez pas Ensemble avec vous, cette fois-ci vous avez une nouvelle logique, une nouvelle organisation des hommes, une machine différente, une structuration différente  avec laquelle il faut compter pour les jours à venir. Nous utiliserons les gros moyens, ils seront proportionnés à la hauteur de la crise”, a déclaré Delly Sesanga excluant tout recours aux armes.

Dans un tweet le 19 avril dernier, Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi avait évoqué également les “gros moyens” en cas de la non-tenue des élections à la date prévue.

“A cause d’un homme cupide et illégitime qui s’accroche au pouvoir, le peuple congolais est livré à la violence et condamné au nomadisme ! Faute d’élections au 23/12, il faudra recourir aux grands moyens ! Que personne ne nous condamne ! À bon entendeur…!”, avait-il martelé.

Stanys Bujakera Tshiamala

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