Pétition de S. Dokolo pour exiger sanctions UE contre J. Kabila : 5000 signatures récoltées en 5 jours

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Le président du mouvement citoyen Les Congolais Débout « LCD », Sindika Dokolo a lancé depuis cinq jours, une pétition qui sera adressée aux députés européens.

Selon cet homme d’affaires congolais, il est question de récolter le maximum de signatures possibles, afin d’exiger du Parlement Européen, à travers un mémo, des sanctions contre le Chef de l’État ainsi que ses proches.

« À la veille de nouvelles manifestations pour réclamer des élections crédibles en RDC et afin de prévenir la répression, tous ensemble, réclamons à l’Union Européenne, les mesures urgentes contre J. Kabila », a indiqué S. Dokolo.

Le président de LCD ainsi que trois autres mouvements citoyens, réclament donc les mesures suivantes contre le pouvoir de Kinshasa :

– Une position européenne forte pour mettre un terme à l’impunité et dissuader l’usage de la force violente dans la répression des manifestations pacifiques ;

– La mise en oeuvre de nouvelles sanctions d’une sévérité exemplaire contre toute personne qui, par ses déclarations publiques, par ses initiatives politiques ou par ses actes violents, empêcherait la tenue d’élections libres, démocratiques et crédibles le 23 décembre 2018.

Pour Sindika Dokolo, ces mesures ne constituent en aucune manière une forme d’ingérence dans les affaires de la RDC comme État souverain.

« Il s’agit plutôt d’un alignement de la politique européenne à ses valeurs et à l’intérêt que constitue pour elle une Afrique stabilisée, démocratique, génératrice de croissance et de mieux être social à même de stopper notamment le drame de l’immigration », a fait savoir Dokolo dans sa lettre ouverte adressée aux députés européens le 30 juin dernier.

Toujours selon ladite lettre, le gendre de l’ancien président angolais dit fonder ses inquiétudes sur les éléments ci-après :

– Le prétendu troisième mandat du président de la République ;
– L’utilisation de la machine à voter et les 7 millions d’électeurs non identifiés dans le fichier électoral ;
– Et l’instrumentalisation de la CENI et de la Cour Constitutionnelle.

Soulignons par ailleurs que près de 5.000 signatures ont déjà été récoltées en l’espace de 5 jours.

Jephté Kitsita

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