Kananga Malandji wa Nshinga- en quelques mots

KANANGA MALANDJI.

La ville de kananga autrefois appelée
(Luluabourg) est composée de 5 communes Kananga , Katoka , Lukonga,
Ndesha , Nganza

DÉMOGRAPHIE

Population 1 961 181 hab. ( 2015 )
Densité 2 315 hab./km 2

Langue nationale: Tshiluba

Langue officielle : français

LOCALISATION

Kananga , anciennement Luluabourg , est une ville de presque 2 000 000 d’habitants, située au centre de la République démocratique du Congo . Elle est la capitale de la province du
Kasaï central et le siège du haut évêché de Kananga .

HISTOIRE ET DÉCOUVERTE

L’explorateur allemand Hermann Wißmann fonda en 1884 la station de Luluabourg , située sur la rive droite de la rivière Lulua.
Les Luba s’orientent en regardant en tête, en amont, c’est-à-dire la source d’une rivière. Le deuxième nom de ce poste aussi répandu que le premier était Malandji-a-Nshinga. Il est possible que ce nom de Malandji ait été suggéré par les 400 porteurs originaires de Malange en Angola . Mais il faudrait noter que cette hypothèse popularisée par les manuels scolaires n’explique rien, car le nom Malandji , singulier Dilandji « limace, limacon » et « réflexion, recherche » (provenant du verbe – landa ), est Luba et que beaucoup de ces porteurs parlaient la langue Luba. En plus, on rencontre beaucoup de noms topographiques communs dans le Kasaï et en Angola.
Après l’extension de Luluabourg de l’autre côté de la rive, donc sur la rive gauche, l’ancien emplacement continua à s’appeler Malandji-Makulu (=ancienne Malandji), nom conservé jusqu’à nos jours. Toutefois le nom de Malandji-Makulu souligne que la nouvelle extension de Luluabourg est Malandji-Mapya-mapya (Nouvel Malandji), appelé aussi Malandji-a-Nshinga (Malandji de lignes de communication).
Lors de la Table Ronde de Bruxelles où fut négociée l’indépendance du Congo, les différents représentants congolais s’étaient mis d’accord pour déplacer la capitale de Léopoldville à Luluabourg à cause de sa position centrale.
Sous la conduite du sécessionniste Albert Kalonji , la province du Sud-Kasai déclara son indépendance en 1960 . La capitale en était
Bakwanga (aujourd’hui Mbuji-Mayi . 1962 vit le retour de la province sous le contrôle du gouvernement de Kinshasa .
Luluabourg demeura toujours la capitale du Kasaï-Occidental .
Mobutu Sese Seko rebaptisa la ville Kananga, appellation d’origine et ignorée par le pouvoir colonial. Et même, quand le capitaine Adolphe de Macar fit déplacer Malandji, la population, elle, appelait la ville Kananga-Malandji (wa Nshinga = des câbles électriques).
Le successeur de Macar fut le capitaine Léon Braconnier qui fit prospérer grandement la région en intensifiant les cultures de riz, de maïs, de sorgho et en favorisant l’accroissement du gros et du petit bétail, faisant de cette ville le centre de distribution de toute la région voisine. Il œuvra à l’amélioration des conditions de vie des blancs et des noirs, notamment par la construction d’habitations en briques. Ce fut également lui qui eut l’idée d’établir les premiers impôts en nature. Depuis l’indépendance 5 universités ont été créées en partie grâce à l´aide internationale.
Quelques-uns de ses clubs (US Tshinkunku, AS Saint Luc…) ont eu à représenter le pays dans des compétitions africaines de football tandis que quelques-uns de ses ressortissants ont inscrit leurs noms Ndaye mulamba, Kidiaba Muteba, dans les annales du football du pays

ÉDUCATION

Université de kananga (UNIKAN)
université notre dame du kananga (U.K.A)
université luluabourg de kananga (ULB/KGA)
Université de l’Ouest-Congo/Kananga (UOC)
Université Francophone Internationale/Kananga (UFI)
Université Communautaire de Kananga (UCKAN)
Université du CEPROMAD/Extension de Kananga
Institut pédagogique de Kananga (ISP)
Institut supérieur de commerce (I.S.C) …
Université Presbytérienne du Congo (UPRECO)

ÉCONOMIE

La région est connue pour ses gisements
diamantaires et son agriculture céréalière, essentiellement de blé mais il y a aussi des plantations de coton et de café. Son sous-sol est également pourvu de diverses richesses minéralières.
La ville possède un aéroport (en) desservi par des vols intérieurs.

DÉMOGRAPHIE

En plus d’un fort accroissement naturel de 3,3 % par an, la population a considérablement dépassé, de 1993 à nos jours, toutes les projections en raison des déplacés du Katanga (1992-1994) et des réfugiés de guerres venus de l’est du Congo (depuis 1997). Les données de 1970 et de 1984 se fondent cependant sur les recensements de la population. [1] .

ADMINISTRATION

Dès la prise de la ville de Kananga par les Forces de l’ AFDL dirigées par le président
Laurent Désiré Kabila , les élections à mains levées furent organisées au stage des jeunes. À l’issue de ces élections, furent élus premiers maire : Jean-Marcel, Ndumbi-Tshingombe, secondé de Mulenga-Bin-Mulenga. Après plusieurs gue-guere entre l’autorité provinciale, Jean-Marcel, Ndumbi-Tshingombe fut écarté de force par le gouverneur Lubaya. C’est ainsi que les différentes nominations eurent lieu, notamment avec Pierre Mfuamba Mazarin.
Simon Pierre Tshibuyi Kayembe (Mosengo), l’homme qui a reçu l’AFDl à Kananga lors de la fuite de l’ancien gouverneur en poste à l’époque
Liste des maires avant et après la Libération
Période Identité Étiquette Qual
février 2007 Mazarin Pierre
MFUAMBA K ATENDE mair
septembre 2008 – Antoinette
KAPINGA T SHIBUYI PPRD maire

SPORT.

Le football est le sport le plus populaire dans la ville, dont les principaux clubs sont:
US Tshinkunku (Nsanga Bilembi)
As Saint Luc
TV Tshipepele
Interforce de Luluabourg
Jeunesse Sportive de Kananga (JSK)
AS kamayi *AS almak

Israel Ntumba Journaliste freelance en RDC
joignable sur Watsap: +243816277747

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