Affaire Chebeya : Paul Nsapu de la FIDH appelle à l’implication du gouvernement pour la reprise du procès

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Photo d'illustration/droits tiers

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Le Vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Paul Nsapu, a appelé ce vendredi 12 février les autorités à s’impliquer pour la reprise du procès autour de la mort du directeur exécutif de l’ONG des droits de l’homme la Voix de sans voix, Floribert Chebeya et son chauffeur  Fidèle Bazana.

« Nous pensons que, tout en étant au côté des familles des victimes Chebeya et Bazana, le moment est indiqué par apport à tout ce qui se passe dans ce pays jadis, pays où les droits de l’homme ne sont pas respectés, pour conjurer la commission ou perpétration des violations des droits de l’homme et des crimes contre l’humanité en RDC. Il va falloir examiner par la justice et condamner à l’issu des procès équitables tous les présumés auteurs des violations des droits de l’homme surtout des cas qui sont de nature à être imprescriptible tels que les cas du double assassinat de nos compatriotes Bazana et Chebeya », a déclaré Paul Nsapu au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, organisée par le collectif des avocats de la famille Chebeya et Bazana.

Et de poursuivre :

« Nous pensons que cette page qui s’ouvre avec ce nouveau pouvoir représenté par un leadership actuellement entre les mains du président Félix Tshisekedi, nous devons penser à la justice transitionnelle pour permettre de conjurer certains crimes d’État, pareille tragédie porté à l’endroit du peuple congolais. Alors aujourd’hui nous venons soutenir les familles et tout le monde qui travaille pour que cette cause soit entendue, que la vérité éclate et que les auteurs de ces crimes soient condamnés par un procès qui se doit être un procès équitable. Dans ce dossier des crimes d’État, il faudrait que les autorités de ce pays puissent s’impliquer pour que le procès soit repris pour l’éclatement de la vérité .

Plusieurs organisations des défenses des droits de l’homme exigent la reprise du procès Chebeya et Bazana alors que du côté du gouvernement, le ministre des droits humains avait précisé que la reprise du dossier dépend d’une décision judiciaire.

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