COP26 : l’UE travaille avec les autorités congolaises pour présenter la RDC comme « un pays solution »

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Jean-Marc Châtaigner, Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC
Jean-Marc Châtaigner, Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC

La République démocratique du Congo se prépare à prendre part à la 26ème Conférence des parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) prévue du 1 au  12 novembre prochain à Glasgow, en Écosse (Royaume-Unis). Les autorités congolaises assurent les préparatifs de concert avec les partenaires, principalement l’Union Européenne qui est le plus grand bailleur dans le secteur de l’environnement.

Mardi, dans une entrevue exclusive à ACTUALITE.CD, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC, Jean-Marc Châtaigner,  a vanté les forêts congolaises qui constituent une solution aux problèmes liés au changement climatique, à la fois aux niveaux national, africain et international.

« La RDC c’est le poumon de la planète avec sa forêt. Il y a aussi la forêt brésilienne, la forêt indonésienne mais la forêt du bassin du Congo est importante, nous devons la préserver pour le monde évidemment mais nous aussi la préserver pour les agriculteurs congolais. C’est un enjeu de préservation qui est national, africain et international (…) Nous sommes véritablement dans un état de préparation dans lequel on pourra présenter la RDC comme un pays solution capable de contribuer au niveau mondial aux problèmes climatiques que nous connaissons », a indiqué Jean-Marc Châtaigner.

M. Châtaigner a rencontré Eve Bazaiba, la Vice-première ministre de l’environnement et développement durable pour des discussions en vue d’accompagner le pays dans les négociations à la COP 26. Parmi les sujets qui sont sur la table, il y a notamment la question liée à l’appui financier en faveur de la RDC pour permettre de développer des projets en vue de préserver les forêts.

« Les discussions que nous avons avec la République démocratique du Congo, avec madame la Vice-première ministre portent sur l’initiative CAFI qui vise la préservation des forêts dans le bassin du Congo, sur des enveloppes financières qui seront mises en place, des engagements qui seront pris par les uns, par les autres », a-t-il expliqué.

« Le dialogue que nous avons pour le moment avec le gouvernement, avec madame la Vice-premier ministre de l’environnement n’a jamais été aussi bon que maintenant », a précisé le diplomate européen.

La République démocratique du Congo détient plus de 62 % des forêts du bassin du Congo. Elle est de ce fait considérée comme le deuxième poumon mondial en termes de biodiversités.  Sa participation est vivement attendue à la COP 26. Mme Eve Bazaiba a d’ailleurs pris part il y a quelques semaines à Londres, aux activités préparatoires de ce méga rendez-vous sur le changement climatique.

Patrick Maki

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