Pistes des solutions dans la gestion des fonds pour la réhabilitation du petit séminaire de Kabue

kabue bâtiment écroulé

Je salue les derniers échanges apaisés et tempérés entre le président des Anciens du petit séminaire de Kabue et Pierro Ndibu, un ami et Ancien du même petit séminaire. D’abord, une mise au point: La proposition d’utiliser le compte de l’association des Anciens de Kabue n’est pas venue de son président mais plutôt de nous et nous en portons la responsabilité.

Notre position est basée sur les commentaires recus de différents intervenants  mieux renseignés sur la situation sur terrain. Le bâtiment du petit séminaire de Kabue ne s’est pas écroulé par suite d’un ouragan ou d’un tsunami, mais par l’usure du temps. Le recteur devait en prendre conscience bien avant et lancer le message de détresse comme il l’a fait là. Il ne fallait pas attendre jusqu’à ce que le bâtiment s’écroule pour ensuite crier au secours! La même dégradation des installations a été constatée au grand séminaire de Kabue. Pourquoi est-ce que nous n’en parlons pas ici? Tout simplement parce que le recteur de cet établissement a réagi à temps. Il a cherché des fonds et a réhabilité les bâtiments qui posaient problème, il a créé une ferme avec des étangs de poissons et même il a remis en marche le barrage de Bulantampi dont les installations étaient à l’abandon depuis plusieurs années. (voir images en bas!)

Beaucoup d’intervenants parlent de l’opacité de la gestion du diocèse. Un des intervenants a utilisé l’exemple du projet « les chantiers de l’archevêque Madila » pour illustrer ses propos. L’archevêque n’a jamais rendu compte de ce que sont devenus ces chantiers, ni du chemin pris par l’argent récolté pour ces chantiers. Par ailleurs, le diocèse abandonne ses prêtres retraités, ce qui ne pourra même pas encourager les vocations au sein de la jeunesse. Actuellement, nous avons un prêtre malade, abandonné par le diocèse en Belgique. Un ancien du diocèse de Kananga et qui fut même professeur de l’archevêque Madila. A la procure de Kananga, il y a un prêtre retraité qui vit parmi ses tas de livres dans une chambre d’à peine une dizaine de mètres carrés. C’est un prêtre qui a formé d’autres prêtres et qui a rendu d’énormes services à l’Eglise et la nation. Lorsqu’il est tombé malade, il a dû se rendre à Kinshasa pour se faire soigner par des moyens privés de sa famille. Nous nous demandons si le diocèse connaît le nombre de ses prêtres à l’extérieur et ce qu’ils y font.

Revenons au problème qui nous concerne, à savoir la réfection des bâtiments du petit séminaire de kabue. Afin d’assurer les contributeurs éventuels et les gens de bonne volonté, nous proposons la création d’un compte dénommé « projet réhabilitation du petit séminaire de Kabue ». Ce compte sera géré par un responsable de l’association des anciens du petit séminaire de Kabue et un responsable du diocèse. L’association des anciens du petit séminaire et le diocèse formeront un comité dont la mission sera de suivre l’avancement des travaux de réhabilitation. Le comité nommera un porte-parole qui aura comme mission d’informer les contributeurs sur l’avancement des travaux à travers les médias. Dans ce comité, nous souhaitons qu’il y ait au moins un ingénieur en bâtiments pour un meilleur contrôle et suivi des travaux.

L’écho rencontré par le message de détresse a montré que le petit séminaire de Kabue est un patrimoine commun à tous les Kasaiens et toutes les Kasaiennes. Nous ne pouvons pas accepter que Kabue se meure par la négligence de ceux qui sont censés le gérer et ne pas dire les choses comme elles sont est une sorte de complicité.

Images du grand séminaire de Kabue:

Prospectus grand séminaire kabwebâtiment du grand séminaire en voie de réhabilitation champs du grand séminaire un étang de poissons au grand séminaire Barrage de bulantampi

Lumbamba Kanyiki

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