Dialogue : la feuille de route de l’Udps défendue à l’Union européenne

Dialogue : la feuille de route de l’Udps défendue à l’Union européenne

Bruno Mavungu, Joseph Kapika et Bruno Tshibala, respectivement secrétaire général de l’Udps, secrétaire national chargé des Finances et secrétaire général adjoint chargé des questions politiques et juridiques et porte-parole du parti d’Etienne Tshisekedi, ont défendu, samedi 6 juin dernier, la feuille de route de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), auprès de la représentation de l’Union européenne à Kinshasa, en rapport avec le dialogue en perspective en République démocratique du Congo.

Au départ, la formation politique chère à Etienne Tshisekedi ne refuse pas la voie du dialogue. Elle souhaite bien y prendre part, mais à condition qu’elle ne soit pas pilotée par le président de la République. Aussi, qu’elle respecte les prescrits de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.

De manière plus explicite, le contenu de cette feuille de route bien connu de la Ceni, de la Monusco, de la présidence de la République et, depuis le week-end dernier, de l’Union européenne, met en exergue le réexamen du contentieux électoral de 2011, l’éviction de l’abbé Malumalu et toute son équipe du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le dialogue national avec un facilitateur international, la libération des prisonniers politiques…

Comme l’ont déclaré les évêques catholiques après avoir été consultés par Joseph Kabila, ces hauts cadres de l’Udps ont soutenu vouloir d’un dialogue inclusif dont les termes de référence seront acceptés par consensus, le but principal étant l’organisation des élections transparentes et apaisées, dans les délais constitutionnels.

A propos d’une nouvelle transition assortie d’un gouvernement auquel prendraient part tous les participants à ce forum, l’Udps, sans surprise, dit ne pas être intéressée par un quelconque partage de gâteau. Les postes ministériels ou les portefeuilles de l’Etat ne l’intéressent pas, si ce n’est le bien-être du peuple congolais.

Avis partagé par la délégation de l’Union européenne, représentée par Michel Dumont, assisté de ses proches collaborateurs, estimant qu’au moment actuel, le peuple congolais n’a plus besoin d’une nouvelle transition.

Il faut rappeler qu’en date du 2 juin 2015, la délégation de l’Udps s’était rendue à la Monusco dans le même objectif.

Par Lefils Matady

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