La société civile dans la rue samedi pour exiger la paix

société civileDes acteurs de la société civile vont marcher samedi sur toutes les artères de Kinshasa pour exiger la paix. L’initiative est de la société civile dans sa diversité, une méga plateforme regroupant toutes les organisations et têtes d’affiche de la société civile. En première ligne, Kathy Kalanga Kasesula. Femme imposante, Kalanga sait donner de la voix quand il s’agit de défendre les causes nationales. Les inquiétudes de la population s’accroissent au fur et à mesure qu’on tend vers la fin du mandat présidentiel. ‘‘Tout est bloqué, les politiciens ne s’entendent et nous devons agir en tant que peuple, pour les recadrer’’, tonne Kathy Kalanga. ‘‘Et Aujourd’hui dans notre pays, la population est plus accablée par les sons de cloche divergents qui persistent au niveau des acteurs politiques, menaçant gravement la paix, l’unité et l’intégrité de notre pays’’, ajoute-t-elle. Devant les journalistes mardi au stade des Martyrs et entourée de têtes couronnées de la société civile, la porte-parole de la société civile dans sa diversité est montée au créneau pour rappeler à l’ordre la majorité et l’opposition. ‘‘Trop, c’est trop’’, tranche-t-elle. ‘‘Nous voulons la paix et non la violence. Nous refusons l’intolérance politique’’, explique Kalanga. Et la déclaration annonçant la marche constitue presque un avertissement à la classe politique. ‘‘Nous disons haut et fort à tous les acteurs concernés par la crise actuelle, que rien ne peut mettre en danger les acquis actuels de la paix et de la démocratie’’, prévient la société civile dans sa diversité. ‘‘Voilà pourquoi nous annonçons ce jour l’organisation d’une grande marche pour la paix qui aura lieu dans les grandes artères de la ville de Kinshasa ce samedi 03 mars 2016 et qui va converger vers le stade des Martyrs où sera concélébré un culte œcuménique’’, enchaine Kathy Kalanga. La marche pour la société civile est une expression de liberté et de progrès. La paix doit être consolidée, argumente Me Matadi Wamba. Il s’agit là pourtant, des acquis indéniables que nous devons absolument consolider, sauvegarder et préserver, assure-t-il.  Plus question de reculer face à cette situation, rappelle Kibangula, l’un des responsables des syndicats des infirmiers. Les forces vives du Congo-Kinshasa craignent que si ces tiraillements entre politiciens perdurent, le pays bascule dans la violence, les tueries et les pillages. ‘‘Or, ceux qui paient le prix dans ces genres des situations, ce sont des milliers des populations innocentes’’, explique Tshivis Tshivuadi, le patron de Journaliste en danger.  Ainsi pour mettre fin à ces désordres voulus et entretenus par les ennemis de la paix, la société civile organise cette marche et invite la population à y participer massivement. Elle se joint aux confessions religieuses pour consacrer le pays entre les mains de Dieu afin que le peuple congolais puisse continuer à vivre dans la paix retrouvée, une paix chèrement acquise.

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