Une réplique musclée de la délégation à la fourberie de la Majorité présidentielle vivement souhaitée

Les médias nationaux et internationaux ont assuré hier mercredi une large diffusion de l’ouverture solennelle des assises du conclave de l’opposition à Bruxelles. Cette rencontre de grande envergure politique a bel et bien démarré et poursuit son bonhomme de chemin sans désemparer, en abordant plusieurs questions sensibles en rapport avec la tenue imminente du dialogue politique inclusif annoncé depuis de longs mois.

Parmi les questions sensibles figure en très bonne place la tenue attendue des élections majeures de novembre, à savoir la législative et la présidentielle, conformément à l’esprit et la lettre de la Constitution en vigueur dans le pays.
Il nous revient cependant de faire remarquer à l’opinion nationale que la question relative à la tenue des deux élections majeures, telle qu’elle est évoquée par les participants au conclave de Bruxelles, est aux antipodes des dispositions déjà arrêtées par le bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

En effet, d’après une surprenante et désagréable déclaration de Corneille Nangaa, président de la CENI, il n’y aura pas d’élections en 2016 en RDC, étant donné que le fichier électoral révisé tant réclamé par l’opposition ne peut être  » prêt  » qu’en milieu de l’année 2017.

Comme on peut le constater, les participants au conclave de Bruxelles sont bien servis, car ils ont là une nouvelle matière à inscrire à leur ordre du jour mais d’ores et déjà, des voix s’élèvent de partout à travers le pays pour exiger et obtenir sans délai de cette rencontre une réplique musclée à la déclaration faite sur le plateau de radio France internationale (RFI) par le numéro un de la CENI pour le compte de la majorité présidentielle en rapport avec les élections en RD Congo.

Pour mettre au pas la CENI, l’Opposition congolaise actuellement réunie en conclave à Bruxelles doit déjà penser aux stratégies à mettre en application au pays, pour obtenir l’organisation de ces élections tant attendues par notre peuple dans le délai fixé par la Constitution.

Par Bamporiki Chamira