Moïse Katumbi dans l’œil du cyclone

Moïse Katumbi dans l’œil du cyclone

Scandale mercredi à l’aéroport international de la Luano, à Lubumbashi. Un quidam a été pris en flagrant délit de détention des documents de la direction provinciale des recettes du Katanga. Comment cette personne non connue de cette régie financière au niveau provincial a-t-elle pu rentrer en possession desdits documents. Quel usage voulait-elle en faire une fois arrivée à Kinshasa ? Une enquête a été ouverte aussitôt pour éclaircir cette nouvelle affaire scabreuse que d’aucuns, d’ores et déjà, en faisant quelques recoupements préliminaires, sont d’avis que la personne visée n‘est autre que le gouverneur sortant du Katanga. Moïse Katumbi Chapwe serait toujours dans l’œil du cyclone.

Un homme a été appréhendé mercredi par les services de sécurité de l’aéroport international de la Luano. Passager sur l’une compagnie aérienne, l’homme s’apprêtait à s’envoler pour Kinshasa. Après avoir tenté en vain d’échapper au service de fouille de l’aéroport avant embarquement, l’homme a été finalement obligé de dévoiler le contenu de son attaché-case. C’est là que le pot aux roses sera découvert : des documents internes de la direction provinciale des recettes du Katanga.

Un premier procès verbal a été réalisé pour identifier le suspect. Mais l’affaire étant désormais en instruction, rien n’a été livré à la presse. Mais de quelques fuites glanées çà et là, il ressort que l’homme qui a subtilisé les documents de la DRKT avait été chargé par un réseau très puissant basé dans la capitale. Selon quelques curieux qui ont pu le reconnaître le suspect serait proche de quelques personnalité en vue à Kinshasa dont la tendance politique combat depuis toujours le président du T.P. Mazembe.

Selon de sources sur place à Lubumbashi, les détracteurs du gouverneur élu du Katanga ne veulent pas désarmer. Ils ont placé ce dernier dans leur collimateur et ne jureraient plus que par sa mort politique ou, à la rigueur, physique. Raison pour laquelle, jamais déterminés à en découdre avec Moïse Katumbi Chapwe. Aussi combines, coups bas et complots se multiplient-ils pour chercher des poux sur la tête de l’homme que redoutent nombreux adversaires politiques en rapport avec les futures échéances électorales.

Après le coup manqué de Bruxelles et Londres en 2009-2010, les ennemis du plus que populaire gouverneur du Katanga ne s’avouent pas vaincus. Chaque fois qu’ils en ont l’occasion, ils sortent leurs griffes et n’hésitent pas à les brandir en direction de Moïse Katumbi Chapwe.

Par LP.

  1. Durant ses aveux, il a déclaré avoir recruté par monsieur Kitwanga, un proche de Mugalu. Il a aussi dit avoir rencontré l’ambassadeur Théodore Mugalu qui lui avait demandé de prendre quelques documents ciblés et visant en particulier Moise Katumbi pour, par après, les falsifier et montrer que ce dernier ne payait pas ses taxes.

    Il a même déclaré que son billet d’avion avait été payé par monsieur Théodore Mugalu, avec instruction d’aller déposer tous ces documents falsifiés à Kinshasa. Il a aussi dit qu’il devait arriver avant le démembrement du Katanga qui doit avoir lieu le jeudi à 16 heures, heure de Kinshasa, selon notre source.

    Lorsque le nom du chef de la maison civile de Joseph Kabila, monsieur Mugalu avait été citée pendant l’intérrogation, une des personnes présentes a jugé bon de l’appeler.

    Quelques instants après, un groupe d’agents de l’ANR est venu et ils ont embarqué monsieur Joseph Mulunda vers une destination inconnue des agents de sécurité de l’aéroport et de notre source.

    Je viens tout de même d’apprendre que monsieur Joseph Mulunda est présentement libre et vaque à ses occupations comme d’habitude. Monsieur Mugalu aurait pesé de tout son poid pour le faire libérer.

    Ceci survient juste après notre mise en garde à toutes les personnes qui avaient été citées dans la “plainte-dénonciation” de Mr Luzolo Bambi, lesquelles plaintes qui deviennent de plus en plus politiques, au point que certaines personnes proches de Joseph Kabila, comme monsieur Mugalu, se permettent de payer des gens, selon notre source, pour falsifier des documents ou encore créer des dossiers politico-judiciaires.

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