10 mois de prison ferme avec une amande de 5 millions de Franc congolais ont été  requis contre Jean-Claude Muyambo. Le réquisitoire est tombé cette soirée en l’absence de la défense. Le ministère public estime que Jean-Claude Muyambo est coupable d’abus de confiance, stellionat et rétention illicite des documents, à l’égard du sujet grec Alexandres Stoupis.

La décision de la justice est attendue dans huit jours. Jean Claude Muyambo a déjà passé prés de trois ans d’incarcération. Retour sur l’audience de ce mardi 24 janvier 2017 Les avocats de Jean-Claude Muyambo disent attendre le verdict de l’affaire qui oppose leur client au ministère public ce mardi 24 janvier 2017. Ils affirment également que Muyambo a été chassé de la salle d’audience ce mardi par les juges du tribunal de paix Ngaliema siégeant en chambre foraine à la Prison centrale Makala.

« Notre client à été chassé de la salle par les juges alors qu’il protestait contre les irrégularités dans son procès », affirme Thierry Muteba un des avocats de l’opposant joint par ACTUALITE.CD Il accuse les juges de vouloir condamner Muyambo sur demande du pouvoir en place.« On a vu le président de la Cour demandé au ministère public si celui-ci avait déjà son réquisitoire. Puisque nous avons même récusé leur composition en dénonçant notamment plusieurs irrégularités dans la procédure et dans l’audience, voilà qu’ils ont chassé notre client et veulent le condamner aujourd’hui même, comme ils ont fait avec Katumbi, mais Muyambo est prêt et attend qu’ils fassent comme ils veulent, » a ajouté l’avocat de Muyambo. »

Jean-Claude Muyambo est poursuivi depuis janvier 2015 pour abus de confiance, rétention illicite des documents, et menaces d’attentat par le procureur général près la cour de Gombe. Cette Comparution intervient plusieurs mois après le rejet de sa demande de liberté provisoire. Le président de la Solidarité congolaise pour la Démocratie et le Développement(SCODE), parti politique membre de la plateforme Alternance pour la République a été ramené à la prison centrale de Makala manu militari il y a deux semaines alors qu’il était sous traitement médical dans un centre hospitalier hors de la prison.

Stanys Bujakera