Présidentielle : l’UDPS s’en tient aux «délais constitutionnels», selon son secrétaire général

Etienne Tshisekedi le 9/8/2011 au stade des martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

« Il faut tout faire pour que l’élection présidentielle [en RDC] se tienne dans les délais constitutionnels », a réagi lundi 17 août Bruno Mavungu, le secrétaire général du principal parti d’opposition UDPS aux propos du député de Congo-Pax Ne Mwanda Nsemi. Ce dernier a préconisé dimanche une transition de trois ans pour préparer « les élections crédibles », affirmant au passage que le leader de l’UDPS Etienne Tshisekedi était lui favorable à une transition de 5 ans.

« Nous avons envoyé une feuille de route à tout le monde. Dans celle-ci, nous écrivons qu’il faut que nous puissions discuter ensemble sur le processus en cours. Je me demande où M. Ne Mwanda a ramassé ce qu’il avance », a déclaré Bruno Mavungu au micro de Radio Okapi.

Le secrétaire général de l’UDPS dit s’indigner de cette manipulation et invite les militants de l’UDPS au calme. « S’il y a un politicien transparent dans ce pays, il s’appelle Etienne Tshisekedi », a ajouté le secrétaire général de l’UDPS.

Pour lui, ni l’UDPS ni son président ne céderont à une quelconque tentative de glissement. Il réaffirme la position du parti et de son président Etienne Tshisekedi de s’en tenir à l’organisation des élections présidentielles et législatives dans les délais, à savoir « au mois de septembre 2016, trois mois avant la fin du mandat [du président actuel, NDLR]. »

Par ailleurs, le secrétaire général de l’UDPS a annoncé que la pétition, signée depuis l’étranger par 25 cadres du parti exigeant la démission d’Etienne Tshisekedi, n’était pas connue de l’UDPS. Pour Bruno Mavungu, les pétitionnaires devraient attendre la convocation du congrès en décembre prochain pour présenter leur requête.

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