Après la rencontre dimanche entre Maman SIDIKOU et les ténors du Rassemblement aile Limete, Pierre LUMBI assure que « l’incident est clos »

La paix des braves. 24 heures après la brouille entre le chef de la Monusco ayant pris acte de la nomination de Brurno Tshibala en qualité de premier ministre, et le Rassemblement aile Limete dénonçant « la position de Maman SIDIKOU jugée de personnel », les relations sont redevenues normales entre la plateforme créée à Genval et le diplomate onusien.

A en croire le leader G7 Pierre LUMBI qui conduisait la délégation du Rassop, il n’y a plus de malentendu et l’incident est clos. Mais pour cela, Il a fallu deux heures d’échanges francs et pour que le quiproquo soit dissipé. Dimanche soir à la résidence de Maman Sidikou à la Gombe, les deux parties se sont parlées sincèrement et en toute humilité, note Pierre LUMBI. Il fallait vite régler ce problème.

Problème lié à l’incident créé par la communication du patron de la Monusco qui, au sortir de cet entretien samedi avec le nouveau premier ministre à la Cité de l’Union africaine, a annoncé avoir pris acte de la nomination de Bruno Tshibala.

« Une position contraire à celle de toute la communauté internationale », avait sévèrement critiqué le leadership du Rassemblement.
Cette petite phrase de SIDIKOU a créé un tollé général. Un communiqué du camp Félix TSHISEKEDI publié le même samedi, l’a cloué au pilori. Heureusement que tout baigne désormais dans l’huile.

Un compromis a été dégagé. « Nous nous sommes mis d’accord sur la compréhension de l’Accord de la Saint-Sylvestre mais aussi sur la Résolution 2348 », souligne Pierre LUMBI d’un air très rassuré, qui affirme que l’Accord doit être appliqué intégralement.

Après le tour d’horizon de problèmes que connaît le pays notamment en ce qui concerne l’application de l’Accord du 31 décembre 2016, le Rassemblement pense tourner la page mais espère que de tels incidents ne se répéteront plus jamais. « Bien entendu, l’Accord doit être appliqué dans son intégralité et tout le monde doit le respecter. Et cela conformément à la résolution 2348 », ajoute l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Kabila.

Les ténors du Rassemblement se sont appuyés, dans leurs argumentaires, sur la résolution 2348 du conseil de sécurité de l’ONU, la déclaration de l’Union Européenne, et celle du président de la commission de l’Union Africaine, pour démontrer la nécessité de decrisper la crise en appliquant l’Accord du 31 décembre 2016, et non de procéder par de rafistolages.

Au finish, les choses sont rentrées dans l’ordre. Outre Pierre LUMBI, François MWAMBA, Martin FAYULU, Christophe LUTUNDULA, Gilbert KIAKWAMA, Laurent BATUMONA, Jean Bertrand EWANGA, Docteur BWASSA faisaient partie de cette forte délégation.

Alphonse Muderhwa

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