Qui est Lambert Mende?

Mende-Omalanga
CHERS AMIS
IL ME SEMBLE IMPORTANT DE RAPPELER 
LES BIOGRAPHIES DE QUELQUES PERSONNALITÉS CONGOLAISES
QUI TIENNENT LES RÊNES DU POUVOIR ACTUEL EN RDC
 
THIERRY MICHEL
 
MENDE OMALANGA, Lambert
Monsieur Lambert Mende a été successivement
*Ministre du Président Mobutu – Transport et Communication
*Ministre de l’Information du 
Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) – Rébellion pro-rwandaise qui a commis les crimes les plus graves en RD Congo
*Chef de département de la Mobilisation politique de cette rébellion
* Ministre de l’information du Président Kabila
Biographie
Né à Okolo le 11 février 1953, il est Otetela, originaire d’Esambi-Djombo, groupement Okundji du secteur Kondo-Tshumbe, en territoire de Lodja, district du Sankuru, province du Kasaï-Oriental.
Primaires à l’institut Kizito de Katako-Kombe, secondaires au Collège St-Augustin de Lodja (1971).
Il n’achève pas ses études de Droit à l’UNAZA/campus de Kinshasa, mais vient à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) terminer une licence en Criminologie.
Il devient chef de bureau au département de la jeunesse attaché au secrétariat général de la J.MPR (1976-79), puis secrétaire de cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire V. Djelo (1979-80). 
Il s’exile à Bruxelles en 1980.
De retour à Kinshasa en 1982, il est inquiété par la Sureté qui lui confisque ses papiers officiels ; relâché sur intervention de Koli Elombe, il regagne la Belgique.
En 1981, il devient membre du parti MNC/L et directeur de son organe Uhuru. En 1983, il est membre du bureau exécutif du MNC (réunifié). En 1986, il crée l’ONG-Originel, avec d’autres partis d’opposition dont l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) et le PRP (Parti de la Révolution Populaire), la «Déclaration conjointe des partis politiques et organisations de l’opposition zaïroise du 1er mai
1990» qui réclame la tenue d’une Conférence Nationale. Il rentre au Zaïre en 1990, suite à l’«ouverture démocratique» annoncée par le président Mobutu, qu’il rencontre à Kisangani.
Mende, à son retour de Bruxelles à Kinshasa en 1991, va directement chez Mobutu pour demander de l’argent et de l’emploi.
Il crée un parti, le Mouvement National de la Convention Lumumba/Originel (MNCL/O), qu’il préside, et devient membre du «Groupe du Consensus» en 1991.
Il est actif à la Conférence Nationale Souveraine (CNS), comme délégué de son parti, et préside le cartel «Collectif Progressiste» membre de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale ; il est aussi, à la CNS, rapporteur de la Commission des Biens Mal Acquis.
Il devient conseiller de la République en décembre 1992.
En mars 1993, il est ministre de la Communication dans le gouvernement d’É. Tshisekedi (non-agréé par le président Mobutu) et à ce titre, porte-parole de l’USORAL. 
Il est membre du HCR-PT en janvier 1994.
Suite à la scission de l’Union Sacrée en 1994, il se désolidarise d’É. Tshisekedi
IL devient Vice-premier ministre et ministre des Transports et Communications dans le dernier gouvernement Mobutu de L. Kengo, du 24 décembre 1996 au 3 avril 1997. 
Pour se rapprocher de L. D. Kabila,  Mende est le premier a organise une démonstration en faveur de Laurent Kabila en juin 1997 avec l’entrée de l’AFDL. Le Mzee cependant, le connaissant depuis l’Ouganda, ne se laisse pas séduire et a un certain moment le place en prison
En mai 1998, L. Mende s’oppose, avec F. Lumumba et A. Gizenga, au projet des alliés du nouveau pouvoir de créer la «Gauche plurielle».
Fin décembre 1998, il signe son adhésion à la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), qui l’affecte le 26 janvier 1999 à la tête de son département de l’Information, Presse et Communication et plus tard Ministre de l’Information, Presse et Affaires culturelles. 
Six mois plus tard, il est chef de département de la Mobilisation politique, jusqu’au 18 mars 2000. 
Critiquant le RCD, il est suspendu en avril 2000 et arrêté à Goma pour «propos subversifs portant atteinte aux intérêts du mouvement» tenus au cours d’un entretien téléphonique avec le journaliste Stan Tossou de Canal Afrique-Johannesburg.
Il regagne Bruxelles où il est sollicité par le nouveau pouvoir de Kinshasa. Le 21 septembre 2001, il est exclu de son parti, le MNC-L/O.
En 2002, il rejoint la dissidence RCD-K/ML d’A. Mbusa Nyamwisi, puis il crée un nouveau parti nommé Convention des Congolais Unis (CCU).
En 2003, il est désigné sénateur sur la liste du RCD-K/ML et il est premier rapporteur du Sénat. Il est nommé le 26 juin 2006 porte-parole adjoint de l’AMP. En juillet 2006, il est élu député national avec 43.231 voix de préférence sur la liste de la CCU/AMP dans le territoire de Lodja.
Le 5 février 2007, il est nommé ministre des Hydrocarbures dans le gouvernement formé par A. Gizenga. Il garde son poste lors du remaniement du gouvernement du 25 novembre 2007.
Le 26 octobre 2008, dans le gouvernement Kabila d’Adolphe Muzito, il devient ministre de la Communication et des Médias, et à ce  titre, il est porte-parole du gouvernement

 

1 Comments

  1. c’est une marionnette, vagabond politique ou prostitué politique sans idéal ni conviction personnelle, il a fait tué et pillé Lodja pour l’argent aussitôt perdu dans les fesses des femmes ( il a une tutsi qui récupère tout). Pauvre Mende, il a volé l’argent en vendant des bourses d’études derrière le ministre Djelo qui en a payé les frais, quelle traitrise!

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