La réussite de la journée ville morte du 16 février 2016, selon le Front du peuple, est une victoire du peuple à capitaliser pour le combat du respect de la Constitution.

La coordination du Front du peuple s’est réunie, hier mercredi 17 février à Kinshasa, sous la direction de son coordonnateur et porte-parole Jean-Pierre Lisanga Bonganga. Objectif: évaluer L journée du 16 février 2016, décrétée ville morte par l’Opposition politique et la Société civile, avec le soutien exprimé du président de l‘Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi.

Devant la presse, le coordonnateur et porte-parole du Front du peuple a salué la réussite de la journée ville morte. Lisanga Bonganga s’est exprimé en ces termes : « Il a été observé particulièrement à Kinshasa, la paralysie totale des institutions publiques, des écoles publiques, privées et consulaires ainsi que les institutions d’enseignement universitaire et supérieur, des marchés, des transports en commun, etc. N’en déplaise aux déclarations mensongères du pouvoir en place. Pour preuve, il suffit de comparer la journée cauchemardesque du 16 février 2016 à celle d’aujourd’hui » (Ndlr la journée du mercredi 17 février).

Selon lui, l’appel à la journée ville morte suivi par la majorité de la population congolaise est un signal fort en direction du pouvoir. « Le Front populaire croit en la capacité de résistance du peuple congolais qu’il tient à féliciter pour avoir su, avec courage et dignité, braver la menace, le mensonge, la propagande et la manipulation distillés par les hommes du pouvoir…», a-t-il déclaré. Avant de poursuivre en ces termes:

« Le Front du peuple voit dans la réussite de cette journée ville morte, la victoire du peuple souverain… »

Par ailleurs, le Front du peuple appelle les Congolais à retrouver la conscience collective pour transformer l’esprit du 16 février 2016 en énergie positive pour le combat du respect de la Constitution. « L’objectif est de garantir le triomphe de l’alternance démocratique irréversible en novembre 2016 », a martelé Jean-Pierre Lisanga.

En même temps, ce rassemblement réaffirme son attachement au dialogue tel que prôné par le président de l’UDPS, autorité morale du Front du peuple. « Un dialogue politique transparent et inclusif sous la médiation internationale. Un dialogue qui respecte la Constitution et les délais  qu’elle prescrit et qui tire son fondement dans les instruments internationaux aussi bien l’accord-cadre d’Addis-Abeba, du 24 février 2013, que les deux résolutions subséquentes du Conseil de sécurité des Nations unies (2098 et 2211).

Pour rappel, le Front du peuple est un nouveau rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement démocratique, alignées derrière le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi.

P.M.