Devant l’entêtement de Kabila dans sa traque des opposants à son régime et dans l’instauration d’un climat de terreur en RDC pour se maintenir au pouvoir, une seule option s’impose aux Congolais avides de paix et soucieux de l’avenir de leur pays: actionner la rue. 

Les méthodes répressives de Kabila sont connues. Lorsqu’un opposant devient gênant, on lui trouve un scénario pour lui ouvrir les portes de Makala.  Après Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Christopher Ngoyi Mutanda, Jean-Bertrand Ewanga (libéré), c’est maintenant l’actuel candidat à la présidentielle Moise Katumbi qui se trouve sur la liste des futurs locataires de Makala, si rien n’est fait pour empêcher ce projet macabre. Les Kabilistes l’accusent de recruter des mercenaires pour renverser le pouvoir.

Ceux qui, comme l’UDPS, croient encore au dialogue pour apaiser le climat politique en RDC doivent déchanter, car les Kabilistes, eux qui ont bloqué sciemment tout l’espace politique et privé la CENI des moyens d’organiser les élections, sont dans la logique de l’affrontement. Ils ne sentent ni la pression interne du peuple qui aspire à l’alternance, ni celle de la communauté internationale qui leur recommande le respect strict de la constitution.

Lors de son dernier passage à Kinshasa, le ministre des Affaires Etrangères belge Didier Reynders a, de facon voilée, laissé planer des menaces contre les responsables de la sécurité Bisengimana, Kanyama et Kalev Mutond pour leur répression sanglante des manifestants. S’ils continuent, la CPI les attendra pour y répondre de leurs actes.

Afin d’éviter que les prisons ne se remplissent avec des innocents, tous les ingrédients étant réunis, il est grand temps d’actionner la rue et chasser l’autiste Kabila et ses tambourinaires du pouvoir.

Lumbamba Kanyiki